Demander de l’aide psychosociale : des hommes racontent leur expérience
Demander de l’aide psychosociale : des hommes racontent leur expérience
Demander de l’aide psychosociale : des hommes racontent leur expérience
Demander de l’aide psychosociale : des hommes racontent leur expériences
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Référence bibliographique [20329]
Bilodeau, Sébastien. 2018. «Demander de l’aide psychosociale : des hommes racontent leur expérience». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de travail social.
Intentions : «L’objectif principal de cette recherche est de comprendre comment des hommes en difficulté usagers de ressources communautaires vivent le processus de relation d’aide.» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 68 hommes qui reçoivent des services dans des organismes communautaires sur l’île de Montréal.
Instruments : Guides d’entretien de groupe
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les analyses «permettent de croire que les répondants rencontrés vivent les situations d’aide comme une phase critique, inscrite dans un processus de recherche d’aide. Cette recherche est faite dans un contexte de pertes psychosociales et d’angoisses grandissantes. Ce contexte mène à un moment où un répondant épuise ses moyens habituels pour devoir ensuite tenter une solution de dernier recours: demander de l’aide à un intervenant psychosocial. Le résultat obtenu par cette demande a un effet déterminant sur la situation du demandeur d’aide. Souvent, soit ce résultat diminue l’angoisse et réduit les difficultés vécues, soit il les maintient et amène un sentiment d’humiliation chez le demandeur, blessé et indigné d’avoir dû révéler sa fragilité.» (p. 94) Les répondants ont également rapporté des difficultés liées à la parentalité. «Ce type de difficulté se rapporte aux liens père-enfant. Les répondants en ont décrit deux types. Le premier est représenté par des difficultés liées au rapport que les hommes ont eu durant leur enfance avec leurs parents. Ces problèmes ont parfois déteint sur la vie à l’école où la DPJ [direction de la protection de la jeunesse] semble ne pas avoir résolu la situation. [En outre, l’auteur] constate que la méfiance envers la DPJ irait dans les deux sens autant en tant qu’enfant que parent. Il apparaît aussi que l’intervention d’un organisme officiel comme la DPJ serait perçue comme nocive ou même toxique.» (p. 63-64)