1. Objectifs

Intentions :
«Dans le cadre du présent mémoire, nous avons examiné l’encadrement parental au moment du décrochage auprès […] de familles immigrantes et non-immigrantes.» (p. ix)

Questions/Hypothèses :
«En termes d’hypothèses, nous anticipons qu’un faible encadrement sera généralement associé à un risque plus élevé de décrochage, mais que ce lien sera moins fort pour les familles immigrantes que pour les familles non-immigrantes. Nous anticipons également que les familles des décrocheurs seront confrontées à davantage d’obstacles que celles des non-décrocheurs et que ces obstacles diminueront la capacité d’encadrement des parents ou la réceptivité des décrocheurs à cet encadrement.» (p. 19)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 108 adolescents […] recrutés dans sept écoles secondaires de la grande région de Montréal […].» (p. 20) En tout, 42% des participants sont des filles.

Instruments :
- Questionnaire
- Guide d’entretient directif

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé

«Nos résultats indiquent que les adolescents décrocheurs reçoivent un moins bon encadrement que leurs pairs encore à l’école, un lien qui apparait robuste dans la mesure où il s’observe autant chez les filles que les garçons et au sein des familles immigrantes que non-immigrantes. Contrairement à ce qui était prévu, le moins bon encadrement reçu par les décrocheurs ne semble pas attribuable au fait que leur famille soit confrontée à davantage d’obstacles (ex.: violence physique, incarcération, absences prolongées hors de la province). Même si les parents ne sont pas les seuls adultes impliqués dans l’éducation de l’adolescent, ils sont depuis longtemps considérés comme moralement responsables de sa réussite et de sa persévérance […]. En d’autres termes, les parents devraient être en mesure de détecter rapidement les problèmes (ex.: une baisse de motivation), de limiter leur impact ou, lorsque cela s’avère difficile, de demander l’aide du personnel scolaire. S’ils ne le font pas et que leur adolescent quitte l’école sans diplôme, plusieurs personnes considèreraient probablement qu’ils ont failli à leur tâche de parent. Ce jugement, bien qu’il puisse sembler sévère ou réductionniste, n’en est pas moins répandu.» (p. 39-41)