Les mauvais traitements psychologiques chez les jeunes issus des groupes ethnoculturels soumis à la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)

Les mauvais traitements psychologiques chez les jeunes issus des groupes ethnoculturels soumis à la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)

Les mauvais traitements psychologiques chez les jeunes issus des groupes ethnoculturels soumis à la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)

Les mauvais traitements psychologiques chez les jeunes issus des groupes ethnoculturels soumis à la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)s

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Référence bibliographique [20325]

Adouane, Anissa. 2017. «Les mauvais traitements psychologiques chez les jeunes issus des groupes ethnoculturels soumis à la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche s’insère dans un projet plus large s’intéressant aux mauvais traitements psychologiques (MTP) envers les enfants […]. Il vise à comprendre si certains groupes ethniques sont proportionnellement plus nombreux ou moins nombreux parmi la clientèle signalée et prise en charge pour MTP au CJM-IU [Centre jeunesse de Montréal- Institut Universitaire] et au CJ [Centre jeunesse] Batshaw entre 2007 et 2010. Dans un second temps, il s’agit de documenter les représentations sociales des MTP ou du bon parentage dans un groupe ethnoculturel semblant plus touché par les MTP.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«[N]ous avons émis l’hypothèse que la difficulté à définir les MTP pourrait expliquer en partie, pourquoi il n’est pas facile pour des individus de signaler à titre personnel.» (p. 62)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour répondre au premier objectif, une analyse secondaire des données d’une étude préalable a été effectuée. Celle-ci «visait à tracer un portrait des MTP dans l’ensemble des centres jeunesse (CJ) québécois dans les 3 ans ayant suivi l’inclusion de l’alinéa MTP dans la Loi sur la protection de la jeunesse, soit de juillet 2007 à juillet 2010.» (p.27) Pour cette présente étude, l’auteure a «considéré seulement les cas de MTP provenant des bases de données du CJM-IU et les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw, soit 9499 premiers signalements. Par la suite, pour répondre au second objectif, nous avons fait une recherche documentaire sur les représentations sociales des MTP ou des bonnes pratiques parentales dans la culture paraissant proportionnellement plus nombreuse.» (p. iii)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Dans notre étude, les deux groupes les plus souvent concernés par les signalements de MTP retenus pour évaluation sont le groupe ‘’Québécois, Canadiens, Américains’’ suivi du groupe issus des Caraïbes. [De plus], nos résultats semblent rejoindre ceux [d’une autre étude] auprès des enfants Noirs signalés aux services de protection montréalais. En effet, comme dans cette étude, nos données suggèrent un écart entre les enfants issus des Caraïbes et ceux du groupe majoritaire, présent au départ mais diminuant dans les étapes de traitement des signalements. En fait, lorsque l’on compare plus avant les caractéristiques des signalements concernant ces deux groupes plus souvent représentés dans la présente étude, seulement deux différences s’avèrent significatives. D’une part, le groupe issu des Caraïbes, comparativement aux familles Nord-Américaines, sont plus souvent signalé [sic] par les professionnels du secteur public. […] Il est possible également qu’un biais discriminatoire de la part de ces professionnels à l’encontre des familles issues des Caraïbes contribue en partie à cette différence. […] Malheureusement, le second volet de la présente étude n’a pas vraiment permis de documenter les pratiques parentales jugées adéquates ou non dans les cultures issues des Caraïbes. Il faudrait toutefois d’autres études, notamment faisant appel à des entrevues qualitatives auprès de parents provenant d’Haïti et de Jamaïque, pour comprendre leur propre représentation de la maltraitance mais aussi pour mieux comprendre, comment est perçue la maltraitance dans leur culture de provenance.» (p. 61)