L’intégration communautaire dans les ressources d’hébergement non institutionnelles en santé mentale de la région de Québec

L’intégration communautaire dans les ressources d’hébergement non institutionnelles en santé mentale de la région de Québec

L’intégration communautaire dans les ressources d’hébergement non institutionnelles en santé mentale de la région de Québec

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Référence bibliographique [20305]

Rodrigue, Guillaume. 2018. «L’intégration communautaire dans les ressources d’hébergement non institutionnelles en santé mentale de la région de Québec». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]’objectif poursuivi par la recherche est de déterminer l’impact que peuvent avoir les propriétaires des ressources non institutionnelles en santé mentale et leurs employés sur l’intégration communautaire des personnes hébergées.» (p. 85)

Questions/Hypothèses :
«Quel est l’impact des propriétaires des RNI [ressource non institutionnelle] sur l’intégration communautaire des résidents? […] Quel est l’impact des membres du personnel des RNI sur l’intégration communautaire des résidents?» (p. 30-31)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon provient de la région de Québec. «Il inclut cinq résidents, quatre propriétaires et trois employés des ressources non institutionnelles en santé mentale.» (p. iii)

Instruments :
Guides d’entretiens semi-directifs

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats démontrent que les interventions du milieu d’hébergement visent généralement deux cibles, l’acquisition de l’autonomie des résidents et leur protection, et que l’un des outils principaux utilisés par les propriétaires et les employés pour intervenir auprès de leur clientèle est leur statut d’autorité. Les données de ce mémoire permettent de confirmer, et aussi de contredire, les conclusions d’autres études au sujet de la tension existant entre les besoins de protection et d’autonomie des résidents, du statut d’autorité des propriétaires et des employés, et de l’impact de ces personnes sur l’intégration communautaire des résidents.» (p. iii) «Les ressources d’hébergements peuvent aussi intervenir pour favoriser les rapports familiaux des résidents. Des relations positives avec les membres de la famille offrent la possibilité aux résidents de faire des sorties familiales, ce qui peut faciliter leur intégration externe.» (p. 95) Cependant, «[l]es propriétaires et les employés interrogés […] affirment que la majorité de leurs clients est délaissée par leur famille. L’âge avancé des résidents, l’existence de conflits dans la famille et les préjugés quant à la maladie mentale sont des éléments [pouvant] expliquer l’absence de la famille dans la vie des résidents.» (p. 63) «Lorsque la famille ne s’implique pas pour permettre aux résidents d’avoir une vie en dehors du milieu de la santé mentale, il arrive que le personnel ou les propriétaires prennent le relais pour permettre aux résidents de faire des sorties […].» (p. 65)