L’impact du fonctionnement familial sur le traitement d’adolescentes présentant une anorexie mentale

L’impact du fonctionnement familial sur le traitement d’adolescentes présentant une anorexie mentale

L’impact du fonctionnement familial sur le traitement d’adolescentes présentant une anorexie mentale

L’impact du fonctionnement familial sur le traitement d’adolescentes présentant une anorexie mentales

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Référence bibliographique [20303]

Millette Gauthier, François Olivier. 2017. «L’impact du fonctionnement familial sur le traitement d’adolescentes présentant une anorexie mentale». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à documenter la relation entre la qualité du fonctionnement familial, mesuré au début du traitement et 12 mois plus tard, et l’évolution d’adolescentes présentant une anorexie mentale.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données sont tirées d’une étude de Pauzé et al. (2011) faite auprès de 181 adolescentes âgées entre 12 et 17 ans présentant une anorexie mentale ayant été admises dans une des cliniques spécialisées des troubles des conduites alimentaires entre 2006 et 2015.» (p. iii) «L’échantillon final comprend 31 adolescentes [ayant été traité au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke]. […] Ces adolescentes proviennent de familles intactes (64,5 %), recomposées (12,9 %) ou monoparentales (22,6 %).» (p. 21)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«L’ensemble des résultats de la présente étude ne permet pas de conclure que meilleur est le fonctionnement des familles, meilleure est l’évolution des adolescentes sur le plan de la sévérité de leur trouble alimentaire et sur le plan de leur adaptation psychologique 12 mois suivant leur entrée dans le programme d’intervention. Les dimensions du fonctionnement familial pris en compte dans la présente étude, soit la cohésion, la flexibilité de l’organisation, la communication, la satisfaction concernant le fonctionnement général de la famille et l’expression des émotions positives et négatives, ne permettent donc pas de prédire une évolution favorable ou défavorable des adolescentes anorexiques 12 mois suivant leur entrée dans le programme d’intervention, ce qui va à l’encontre des résultats attendus […].» (p. 35) L’auteur note«que les familles des deux sous-groupes d’adolescentes anorexiques présentent dès le départ un fonctionnement globalement positif selon le point de vue des adolescentes. Puisque globalement les familles ne présentaient pas de problèmes au départ ni une année plus tard, on ne pouvait s’attendre à un changement important du fonctionnement des familles en cours de traitement qui permettrait d’expliquer l’évolution favorable ou défavorable des adolescentes une année suivant leur entrée dans le programme.» (p. 36-37)