Pratiques et modes de résolution des conflits chez les immigrants subsahariens établis à Québec

Pratiques et modes de résolution des conflits chez les immigrants subsahariens établis à Québec

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Pratiques et modes de résolution des conflits chez les immigrants subsahariens établis à Québecs

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Référence bibliographique [20296]

Diabone, Clédor. 2017. «Pratiques et modes de résolution des conflits chez les immigrants subsahariens établis à Québec». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche a pour objectif l’étude des méthodes interpersonnelles de prise en charge des conflits familiaux chez les immigrants subsahariens établis à Québec.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«De quelles façons les immigrants africains d’origine subsaharienne établis à Québec prennent-ils en charge leurs conflits familiaux, et pourquoi?» (p. 40)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon de l’étude est constitué de «quatre hommes, trois femmes, deux jeunes hommes, une jeune femme; soit un total de dix répondants (n=10).» (p. 44) Pour pouvoir participer à l’étude, un participant devait être «d’origine subsaharienne établi à Québec depuis au moins deux ans [et devait vivre] en milieu familial ou avoir une expérience de vie en famille à Québec […].» (p. 42)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats indiquent que les subsahariens ont tendance à privilégier, pour gérer leurs conflits familiaux, les manières de faire de leurs pays d’origine. En matière de régulation des différends familiaux, ils font en effet référence à quatre échelles de niveau de résolution: la famille restreinte, la famille élargie, l’appel aux leaders communautaires puis, en ultime recours seulement, les services étatiques. Par le choix de ces formes de gestion, les subsahariens semblent appliquer dans un contexte culturel occidental les méthodes traditionnelles de prise en charge des conflits pratiquées dans leurs pays d’origine. Il se pourrait dès lors que la dynamique des familles en souffre, puisqu’au conflit familial risque de s’ajouter le conflit culturel.» (p. iii) En outre, «les résultats révèlent deux types de conflits qui marquent certains foyers subsahariens à Québec. Il s’agit des conflits conjugaux et les conflits parents/enfants. Les conflits conjugaux s’exercent autour de la gestion des ressources financières et de l’application des valeurs culturelles d’origine africaine en contexte québécois. […] Concernant les relations parents/enfants, l’étude montre qu’elles sont plus liées à la gestion des tâches ménagères et aux sorties. En conséquence, soumises à ces conflits divers et fréquents, de nombreuses familles subsahariennes vivent des formes de violence tantôt verbale, tantôt psychologique, tantôt reliée à la privation affective et sentimentale.» (p. 96)