Le cri de La Sourde et autres marées (roman) : suivi de Mères et filles : du langage fragmenté à l’écriture de filiation chez Louise Dupré et Marie-Christine Bernard (étude)

Le cri de La Sourde et autres marées (roman) : suivi de Mères et filles : du langage fragmenté à l’écriture de filiation chez Louise Dupré et Marie-Christine Bernard (étude)

Le cri de La Sourde et autres marées (roman) : suivi de Mères et filles : du langage fragmenté à l’écriture de filiation chez Louise Dupré et Marie-Christine Bernard (étude)

Le cri de La Sourde et autres marées (roman) : suivi de Mères et filles : du langage fragmenté à l’écriture de filiation chez Louise Dupré et Marie-Christine Bernard (étude)s

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Référence bibliographique [20282]

Nicolas, Sylvie. 2017. «Le cri de La Sourde et autres marées (roman) : suivi de Mères et filles : du langage fragmenté à l’écriture de filiation chez Louise Dupré et Marie-Christine Bernard (étude)». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département d’études littéraires.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse de doctorat comporte un volet création qui consiste à un roman, Le cri de La sourde et autres marées, et un volet d’analyse. La fiche-synthèse porte uniquement sur la deuxième partie qui «s’intéresse à l’importance des silences de la mère chez Louise Dupré et des mères passées sous silence chez Marie Christine Bernard. L’étude interroge la fracture langagière au sein de la dyade mère-fille et s’attarde à la façon qu’a la figure maternelle, même indicible, de s’immiscer dans le corps même d’une écriture.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le corpus d’œuvres littéraires est constitué de ‘Petite histoire avec une mère et fille dedans’ (2010) de Marie Christine Bernard et de ‘Tout comme elle’ (2006) de Louise Dupré.

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé


À la lumière des résultats, «les deux textes phares de mon étude, offrent à la dyade mère-fille et à la dyade langage-silence des exemples sensibles de l’impossible langage. Dans ces huis clos, mères et filles demeurent confinées à l’esseulement, à l’isolement et à la séparance. Le langage entre elles tient lieu de mur infranchissable. Les dyades dans ces écritures donnent à voir des présences-absences. […] En concentrant ma réflexion sur les effets de fragmentation induits par les dyades langage-silence et présence-absence dans les textes, j’ai tenté de repérer l’instance créatrice de la figure de la mère dans l’écriture de celle qui écrit. […] À mes yeux, la dissémination de la mère dans la texture des œuvres s’avère souvent nécessaire. Souterraine, elle assure l’émergence d’un récit non centré sur la mère mais qui s’articule au sein de dualités similaires à celles associées à la dyade mère-fille.» (p. 344-345)