Nourrir la communauté : analyse du lien social dans deux cuisines collectives au Nunavik
Nourrir la communauté : analyse du lien social dans deux cuisines collectives au Nunavik
Nourrir la communauté : analyse du lien social dans deux cuisines collectives au Nunavik
Nourrir la communauté : analyse du lien social dans deux cuisines collectives au Nunaviks
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Référence bibliographique [20277]
Bauler, Claire. 2017. «Nourrir la communauté : analyse du lien social dans deux cuisines collectives au Nunavik». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de sociologie.
Intentions : «Ce projet de recherche vise à étudier la fonction sociale de la cuisine collective dans le contexte du Nunavik.» (p. 3) «[L]es analyses nous permettront d’avoir accès aux expériences des participantes et de scruter leurs comportements et leurs discours pour dégager les rapports sociaux qui rendent possible et qui font persister les cuisines collectives.» (p. 36)
Questions/Hypothèses : «Nous posons comme hypothèse que la fonction sociale des cuisines collectives est d’agir en tant qu’institution de socialisation qui renforce le lien social entre les individus et leur société […].» (p. 21)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Notre échantillon est constitué de douze personnes inuit – six de Kangiqsualujjuaq et six de Kuujjuaq – âgées de 18 ans et plus, habitant dans les deux communautés respectives et participant de façon régulière aux activités de la cuisine collective de la communauté. L’échantillon contient également des coordinatrices et animatrices actuelles et anciennes des cuisines collectives.» (p. 40)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats indiquent que le concept de la cuisine collective au Nunavik est une initiative propice à la création de relations sociales entre les membres de la communauté. La cuisine collective peut donc être considérée comme un dispositif de renforcement du lien social et de la cohésion sociale dans les communautés du Nunavik.» (p. iii) «En effet, face à la fragilisation du lien social dans le contexte du passage d’une solidarité mécanique à une solidarité organique, la cuisine collective remplit le rôle d’une institution de socialisation, capable de renouer ces liens.» (p. 130-131) Les impacts relevés pour chacune des cuisines collectives comprennent des apports pour la sphère familiale. À titre d’exemple, «[d]’après la majorité de nos interlocutrices, la cuisine collective est un endroit où elles peuvent passer des bons moments avec leurs enfants, en dehors de leur maison. […] Le fait de changer d’environnement semble avoir un impact positif sur les relations entre parents et enfants. Les mères qui participent à la cuisine collective semblent pouvoir se rapprocher de leurs enfants. Les enfants, quant à eux, semblent motivés à aider leurs parents dans les tâches et à se joindre au repas communautaire à la fin de la soirée.» (p. 100)