La mise en scène du mâle : étude des rôles masculins et féminins dans les films québécois les plus populaires

La mise en scène du mâle : étude des rôles masculins et féminins dans les films québécois les plus populaires

La mise en scène du mâle : étude des rôles masculins et féminins dans les films québécois les plus populaires

La mise en scène du mâle : étude des rôles masculins et féminins dans les films québécois les plus populairess

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Référence bibliographique [20274]

Beaulieu, Renée. 2017. «La mise en scène du mâle : étude des rôles masculins et féminins dans les films québécois les plus populaires». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département de littérature, théâtre et cinéma.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente thèse étudie les rapports homme-femme dans les films québécois les plus populaires.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
L’auteure formule l’hypothèse suivante: «la perspective narrative, portée par le méganarrateur, est masculinocentriste dans le cinéma québécois.» (p. 43)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise un corpus de 26 films québécois parus au grand écran entre 1986 et 2013.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


La thèse aborde quatre lieux de l’identité masculine, soit le rapport à la communauté, aux enfants, au couple et celui aux amis. À la lumière de son analyse, l’auteure constate que, dans les films québécois les plus populaires, «l’organisation familiale et sociale s’apparente, symboliquement, aux années pré-féministes (avant la Révolution tranquille), alors que la famille est nucléaire, que le père est le chef de famille et que la mère reste à la maison pour éduquer les enfants. Les contextes sociaux présentés ou évoqués dans les films sont donc modernes en apparence seulement. Les lieux, les costumes, le langage, le rapport à la sexualité et le monde du travail semblent contemporains, mais l’organisation familiale, l’assignation des rôles et l’occupation des espaces demeurent fondamentalement traditionnelles […]. En effet, les familles s’apparentent à des organisations nucléaires dans lesquelles le père apparaît comme la figure du chef de famille par lequel la transmission se fait de père en fils. Les femmes sont soigneusement évacuées de la dyade père-fils. Elles sont reléguées aux cuisines, aux chambres à coucher et dépendent des hommes. Ainsi, elles sont très rarement représentées dans des scènes qui les concernent personnellement. Si elles ne sont pas mises au service des besoins masculins, en occupant des rôles de soutien, elles brillent par leur absence.» (p. 224-225)