La place du loisir dans le développement de la résilience des familles en situation de cancer maternel

La place du loisir dans le développement de la résilience des familles en situation de cancer maternel

La place du loisir dans le développement de la résilience des familles en situation de cancer maternel

La place du loisir dans le développement de la résilience des familles en situation de cancer maternels

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Référence bibliographique [20265]

Brunet, Isabelle. 2017. «La place du loisir dans le développement de la résilience des familles en situation de cancer maternel». Mémoire de maîtrise, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département d’études en loisir, culture et tourisme.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire s’intéresse à comprendre quelle place prend la pratique d’activités de loisir dans le développement de la résilience familiale en situation de cancer maternel. La présente étude tente de répondre à cette question ainsi qu’aux objectifs qui s’y rattachent qui sont: 1) de comprendre la dynamique familiale selon un continuum temporel s’étendant de l’avant-cancer à l’après-cancer 2) de cerner les principaux éléments qui ont mené au développement de la résilience de ces familles et 3) de comprendre la place que le loisir prend au cœur de ce processus.» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de trois familles qui ont traversé l’épreuve d’un cancer maternel.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse des résultats a permis de réaliser [...] que le loisir avait bel et bien sa place dans le développement de la résilience des familles rencontrées. La pratique d’activités de loisir a permis aux membres des familles un exutoire quant à la maladie. Cet impact se présente d’ailleurs sur trois niveaux soit sur le plan individuel, en sous-groupe intrafamilial et finalement familial. Le maintien de la pratique de loisir malgré le diagnostic de cancer a également permis aux membres des familles de trouver une certaine stabilité dans les tourments des traitements médicaux [...]. Par contre, la pratique d’activités en famille durant la maladie était minime comparativement à ce que les familles avaient comme habitude avant l’annonce du diagnostic. En ce sens, il est possible d’affirmer que la pratique d’activités de loisir qui demeure la plus pratiquée en temps de crise reste celle qui se fait individuellement. Toutefois, la pratique d’activités entre membres d’un sous-groupe issus du noyau familial a aussi émergé des entrevues auprès des familles. Ainsi, il est possible d’en comprendre que des sous-structures du noyau familial (le couple, la fratrie, un parent et un enfant, etc.) pratiquent également des activités ensemble et y trouvent un réconfort. Ces différents niveaux se conjuguent pour favoriser la résilience des individus composant la famille pour en fin de compte, agir sur la résilience familiale. Il est possible également de lier cette information au fait que les activités impliquant tous les membres de la famille sont plus complexes à planifier, surtout lorsque les enfants de la famille vieillissent.» (p. 217-218)