1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif [de cette étude est] d’évaluer si les couples qui consultent en clinique de fertilité présentent des facteurs reliés aux habitudes de vie qui seraient défavorables à la réussite de leur projet parental et si la présence de ces facteurs diffèrerait entre les femmes et les hommes.» (p. 63)

Questions/Hypothèses :
«À partir des résultats des études précédentes menées auprès d’une population infertile […], nous avons émis les hypothèses suivantes: certaines femmes et certains hommes, au moment d’entrer en clinique de fertilité, présenteront une obésité générale […] et abdominale […]. Une majorité d’entre eux […] consommera trop d’alcool […]. Certains d’entre eux […] fumeront la cigarette et ne rencontreront pas la recommandation canadienne en matière d’activité physique […]. Certains d’entre eux […] auront une alimentation de mauvaise qualité et, finalement, certains […] auront un sommeil de mauvaise qualité.» (p. 64)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est basé sur la participation de 28 couples de la région de la Mauricie ou du Centre-du-Québec.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«[N]otre étude pilote montre que plusieurs femmes et hommes venant chercher une aide médicale à la conception présentaient des habitudes de vie non favorables à leur projet parental. […] Plus spécifiquement, 16% des couples présentaient une obésité générale et 23% une obésité abdominale. Le taux d’obésité chez les femmes (18%) était similaire à celui rapporté par deux récentes études effectuées aux États-Unis (20%) […], mais supérieur à celui rapporté par une étude menée en Suède (12,5%).» (p. 105) «Compte tenu des effets néfastes de l’alcool sur la santé reproductive des femmes et des hommes […] il est recommandé aux personnes qui essaient de concevoir un enfant de limiter ou d’arrêter leur consommation d’alcool. Nos résultats indiquent qu’une majorité de femmes (86%) et d’hommes (82%) ne respectent pas cette recommandation et continuent de boire régulièrement de l’alcool. […] En ce qui concerne la consommation de caféine, une limite de deux tasses de café par jour (200 mg) est recommandée aux femmes qui essaient de concevoir un enfant. Une consommation excessive de caféine augmenterait le risque d’avortement spontané et d’anomalies fœtales […]. Nos données préliminaires montrent qu’une femme sur cinq dépasse cette recommandation. Notre résultat est supérieur à ce qui a été rapporté précédemment dans une étude américaine (5%).» (p. 107-108)