Trouble d’anxiété généralisée à l’enfance : développement, maintien et traitement

Trouble d’anxiété généralisée à l’enfance : développement, maintien et traitement

Trouble d’anxiété généralisée à l’enfance : développement, maintien et traitement

Trouble d’anxiété généralisée à l’enfance : développement, maintien et traitements

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Référence bibliographique [20262]

Racicot, Geneviève. 2016. «Trouble d’anxiété généralisée à l’enfance : développement, maintien et traitement». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cette thèse par articles, le premier article est une recension de littérature et le deuxième aborde la composante famille en examinant «la relation entre l’intolérance à l’incertitude, l’orientation négative aux problèmes, l’évitement cognitif et la tendance à s’inquiéter auprès des enfants.» (p. 76)

Questions/Hypothèses :
«Il est attendu que les trois vulnérabilités cognitives seront des prédicteurs significatifs de l’inquiétude chez les enfants de 8 à 12 ans, qu’ils soient atteints d’un trouble anxieux ou non.» (p. 88)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
En tout, «[c]ent onze enfants (38 enfants d’une population clinique et 73 enfants de la population non clinique) âgés de 8 à 12 ans et leurs parents ont participé à l’étude.» (p. 76)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats du deuxième article montrent que «[l]es vulnérabilités cognitives des enfants ont été évaluées auprès de l’enfant, de la mère et du père. Les analyses de régression hiérarchiques démontrent que les vulnérabilités cognitives prédisent la tendance à s’inquiéter. Lorsque la source d’information est l’enfant et la mère, seule l’intolérance à l’incertitude contribue à l’accroissement de la variance prédite en présence des autres variables cognitives alors que lorsque la source d’information est le père, l’évitement cognitif contribue de façon unique à la prédiction. Les comparaisons de groupe ne révèlent aucune différence selon l’enfant alors que selon les parents, les trois vulnérabilités cognitives sont davantage présentes chez les enfants qui ont un TAG [trouble d’anxiété généralisée] et chez ceux qui manifestent un autre trouble anxieux que chez les enfants du groupe de comparaison alors que les deux groupes cliniques ne diffèrent pas entre eux. Cette étude appuie l’applicabilité des composantes du modèle cognitif aux enfants et ouvre la voie à l’amélioration du traitement de l’anxiété chez les enfants.» (p. 76-77)