L’utilisation des technologies numériques et la satisfaction conjugale
L’utilisation des technologies numériques et la satisfaction conjugale
L’utilisation des technologies numériques et la satisfaction conjugale
L’utilisation des technologies numériques et la satisfaction conjugales
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Référence bibliographique [20260]
Ferron, Anik. 2016. «L’utilisation des technologies numériques et la satisfaction conjugale». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.
Intentions : «L’objectif général de la thèse [par articles] consiste à approfondir l’examen de la satisfaction conjugale des individus qui utilisent les sites de socialisation virtuelle ainsi que les sites pornographiques et qui adoptent des comportements de surveillance et de cyber infidélité. [Le premier article] propose une analyse exploratoire de l’utilisation que les individus font des sites de socialisation virtuelle en termes de temps passé sur ces sites, de nombre d’amis et de difficultés relationnelles découlant de leur utilisation comme la jalousie ou la cyber infidélité. […] Le second article a pour objectif d’examiner un modèle conceptuel reliant les dimensions de la personnalité, les représentations d’attachement, les problèmes découlant de l’utilisation des sites de socialisation virtuelle, la cyber infidélité et l’ajustement conjugal. […] Le troisième article portera sur l’utilisation des sites pornographiques et de ses relations avec la satisfaction conjugale et sexuelle. Il a pour objectif d’examiner un modèle reliant les dimensions de la personnalité, les représentations d’attachement, la visualisation de pornographie, la cyber infidélité et la satisfaction conjugale et sexuelle.» (p. 61-62)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Pour les deux premiers articles, «[l]’échantillon se compose de 822 participants (564 femmes et 258 hommes) québécois francophones en relation de couple et qui possèdent un compte sur des sites de socialisation virtuelle. [Ceux-ci devaient] être en relation de couple au moment de l’étude [et] être âgé de 18 à 65 ans […].» (p. 78) Pour le troisième article, seulement 779 (524 femmes et 255 hommes) de ceux-ci ont participé à l’étude.
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Le premier article […] montre que plus les utilisateurs affichent des taux élevés d’attachement anxieux, de névrosisme et de cyber infidélité, plus ils consacrent de temps à leurs activités sur les sites de socialisation virtuelle. Les résultats des analyses […] soulignent que le nombre d’amis sur Facebook ainsi que les problèmes reliés à l’utilisation de Facebook contribuent significativement à l’explication de la variance associée à l’ajustement conjugal et la satisfaction sexuelle. [Les résultats du second article] montrent que la cyber infidélité et les réactions du partenaire expliquent effectivement l’association entre la personnalité ou la sécurité d’attachement et l’ajustement conjugal. Les variables médiatrices du modèle expliquent 25 % de variance et l’ensemble du modèle explique 36 % de la variance associée à l’ajustement conjugal.» (p. iv) «Au-delà de la personnalité et de l’attachement, [notre analyse montre que] les conflits découlant des interactions virtuelles et de la cyber infidélité contribuent significativement à expliquer les fluctuations observées sur le plan de la satisfaction conjugale.» (p. 192) Les résultats du troisième article montrent que la «présence de fort niveau de névrosisme est liée directement à l’insatisfaction conjugale. La relation indirecte indique également que le névrosisme a aussi à transiger par la visualisation de pornographie pour être relié à la cyber infidélité. À son tour, la cyber infidélité est associée à la satisfaction conjugale et sexuelle. Ces résultats confirment ceux des études qui indiquent que le névrosisme est une dimension de la personnalité qui est fortement liée à la qualité des relations de couple […]. La présence de névrosisme semble être un trait lié aux utilisateurs de pornographie comme le soulignent Egan et Parmar (2013). Toutefois, dans la présente étude, c’est un faible niveau de névrosisme qui est relié au visionnement de pornographie.» (p. 74)