L’influence de la modalité de garde sur la coparentalité postséparation : une méta-analyse

L’influence de la modalité de garde sur la coparentalité postséparation : une méta-analyse

L’influence de la modalité de garde sur la coparentalité postséparation : une méta-analyse

L’influence de la modalité de garde sur la coparentalité postséparation : une méta-analyses

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Référence bibliographique [20258]

Leclair, Véronique. 2017. «L’influence de la modalité de garde sur la coparentalité postséparation : une méta-analyse». Mémoire de maîtrise, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychoéducation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce mémoire rédigé sous forme d’un article a comme objectif «de préciser la force et la direction de l’association entre la modalité de garde et la coparentalité postséparation, d’une part, et d’examiner la contribution potentiellement modératrice de différentes variables dans la compréhension de cette association, d’ autre part.» (p. 50-51)

Questions/Hypothèses :
«Est-ce que la modalité de garde exclusive a un effet différent sur la coparentalité postséparation que la modalité de garde partagée, physique ou légale, chez des mères et des pères qui partagent la responsabilité parentale d’un même enfant?» (p. 51)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Les résultats démontrent que la modalité de garde influence le niveau de soutien coparental, mais n’influence pas le niveau de conflits coparentaux. Autrement dit, les parents en garde partagée perçoivent un niveau de soutien coparental plus élevé que ceux en garde exclusive. Toutefois, le niveau de conflit coparental ne varie pas significativement en fonction de la garde de l’enfant. Ces résultats sont notables, puisqu’ils découlent d’une méthode de synthèse des données qui offre une puissance statistique très intéressante. Cependant, ces associations doivent être interprétées avec nuance, étant donné qu’elles sont modérées par certaines variables comme le répondant à l’étude, le passage du temps suivant la séparation et l’année de publication de l’étude. Les résultats concernant les variables modératrices laissent supposer qu’une dynamique d’interactions complexe entoure la relation coparentale suivant la séparation. En ce sens, les résultats semblent s’inscrire dans le modèle écologique de Feinberg (Feinberg, 2003) […]. Plus encore, les résultats indiquent que le fait d’être un homme ou une femme n’influence pas significativement la perception du niveau de conflits coparentaux. Il est donc possible de supposer que le sexe du coparent influence la perception du conflit et la perception du soutien de façon distincte.» (p. 84-85)