Possibilités et contraintes des ''projets de soi'' d’interprètes professionnel.le.s en danse contemporaine
Possibilités et contraintes des ''projets de soi'' d’interprètes professionnel.le.s en danse contemporaine
Possibilités et contraintes des ''projets de soi'' d’interprètes professionnel.le.s en danse contemporaine
Possibilités et contraintes des ''projets de soi'' d’interprètes professionnel.le.s en danse contemporaines
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Référence bibliographique [20248]
Trudelle, Sylvie. 2017. «Possibilités et contraintes des ''projets de soi'' d’interprètes professionnel.le.s en danse contemporaine». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Faculté des arts.
Intentions : «La présente étude doctorale vise l’étude des possibilités et contraintes pour des interprètes professionnel.le.s en danse contemporaine, de se construire comme sujet de leur danse et de leur vie.» (p. x)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 16 interprètes (10 femmes, et 6 hommes) œuvrant dans le domaine de la danse.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Quatre dimensions ont été identifiées comme lieux de possibilités et contraintes des projets de soi en danse. Une première concerne les étapes charnières des parcours professionnels (choix de la danse, entrée et maintien dans la profession, reconversion), l’analyse ayant révélé des possibilités d’agentivité dissemblables pour les danseurs et danseuses en raison d’un processus rapide de masculinisation de la profession. Une seconde a à voir avec le rapport entre interprétation et création, fondateur de l’organisation du travail de la danse. Y est discuté le discours sur l’interprète-créateur, séduisant par les valeurs d’autonomie et d’engagement subjectif qui s’en dégagent, mais dissimulant des enjeux de pouvoir pouvant contraindre autonomisation et reconnaissance des danseur.se.s. Une troisième est relative à l’interface vie personnelle et vie professionnelle. Une attention a été portée à la conciliation travail-vie familiale, laquelle repose davantage sur la créativité et la volonté individuelle que sur des solutions collectives, qui restent à envisager. Finalement, une quatrième porte sur la diversité des rapports s’établissant au sein de la collectivité, les acteur.trice.s se trouvant par moments divisé.e.s par des intérêts concurrents, voire divergents (lors de la négociation des conditions de travail et salariales), mais à d’autres réuni.e.s en fonction d’intérêts communs (lors de la vie associative) […].» (p. x)