L’exposition à la violence conjugale : représentations sociales et sens des pratiques chez des intervenantes des services de protection de l’enfance et des maisons d’hébergement pour femmes du Québec

L’exposition à la violence conjugale : représentations sociales et sens des pratiques chez des intervenantes des services de protection de l’enfance et des maisons d’hébergement pour femmes du Québec

L’exposition à la violence conjugale : représentations sociales et sens des pratiques chez des intervenantes des services de protection de l’enfance et des maisons d’hébergement pour femmes du Québec

L’exposition à la violence conjugale : représentations sociales et sens des pratiques chez des intervenantes des services de protection de l’enfance et des maisons d’hébergement pour femmes du Québecs

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Référence bibliographique [20246]

Plante, Nathalie. 2017. «L’exposition à la violence conjugale : représentations sociales et sens des pratiques chez des intervenantes des services de protection de l’enfance et des maisons d’hébergement pour femmes du Québec». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’objectif de la recherche est de «[c]omprendre, à l’aide de la notion de représentations sociales, le sens que les intervenantes à l’évaluation et à l’orientation des familles signalées à la DPJ [Direction de la protection de la jeunesse] et les intervenantes œuvrant dans les maisons d’hébergement pour femmes donnent à leur pratique dans les situations d’EVC [exposition à la violence conjugale].» (p. 29)

Questions/Hypothèses :
«Quelles sont les représentations sociales des intervenantes impliquées dans la construction du sens de leurs pratiques en situation d’EVC?» (p. 28)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les participantes sont des intervenantes à l’évaluation et à l’orientation des signalements reçus à la DPJ au CJM-IU [Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal] ainsi que des intervenantes œuvrant dans les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale de Montréal.» (p. 55) «L’échantillon total est de onze intervenantes (n= 11).» (p. 54)

Instruments :
Guides d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse des représentations sociales a permis de mettre en perspective deux horizons très différents en contexte de protection de l’enfance et en contexte d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale: un horizon légaliste et un horizon féministe. Il apparaît que le sens des pratiques en maison d’hébergement présente une plus grande cohérence au plan conceptuel et quant à la lecture étiologique du problème de la violence conjugale et de l’EVC. L’accompagnement des femmes et leur engagement volontaire sont des éléments au cœur du sens des pratiques dans les maisons d’hébergement. L’horizon légaliste qui ressort des propos des répondantes de la protection de l’enfance montre la place majeure que prennent les impératifs légaux dans l’élaboration du sens des pratiques. Les répondantes nomment des difficultés quant au respect du cadre légal de l’intervention dans les situations d ’EVC. C’est en ce qui a trait à la documentation factuelle des situations et au fait de prouver un lien entre des impacts observables de l’EVC sur les enfants et la VC [violence conjugale] que les répondantes nomment le plus de zones de tension.» (p. xv) «Le contexte d’intervention est aussi apparu comme un élément important dans le discours des intervenantes: les unes intervenant en contexte de rupture conjugale et les autres étant souvent appelées à évaluer des situations où les parents sont encore unis.» (p. 143)