Analyse des discours et des actions des praticiens de première ligne en santé mentale jeunesse
Analyse des discours et des actions des praticiens de première ligne en santé mentale jeunesse
Analyse des discours et des actions des praticiens de première ligne en santé mentale jeunesse
Analyse des discours et des actions des praticiens de première ligne en santé mentale jeunesses
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Référence bibliographique [20244]
Guarino, Eddy. 2017. «Analyse des discours et des actions des praticiens de première ligne en santé mentale jeunesse». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.
Intentions : «Ce mémoire explore l’activité des praticiens de première ligne en milieu institutionnel […] œuvrant dans des équipes SMJ [Santé mentale jeunesse]. L’objectif général de [la] recherche est d’explorer la manière dont les praticiens de première ligne reproduisent les pratiques institutionnelles, mais aussi comment ils les transforment.» (p. 41-42)
Questions/Hypothèses : «[C]omment l’encadrement organisationnel, l’appartenance professionnelle et l’équipe de travail influencent-ils les activités des praticiens? De quelles manières les praticiens transgressent l’activité prescrite?» (p. 41)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon, issu de données secondaires, est constitué de treize verbatim recueillis lors d’entretiens effectués auprès de praticiens en santé mentale jeunesse de deux Centres de santé et des services sociaux (CSSS) de Montréal.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«En bref, l’activité des praticiens n’est pas nécessairement orientée par des savoirs disciplinaires exclusifs, ils font plutôt preuve d’un éclectisme pragmatique: ils vont amalgamer différentes notions théoriques, ils vont adopter leur approche à la situation particulière du jeune et ils ne vont pas hésiter à référer l’enfant vers un intervenant utilisant une autre approche […]. Enfin, les praticiens vont refuser d’adopter l’approche d’intervention prescrite en mettant de l’avant la multiplicité des approches au sein d’une même équipe de travail.» (p. 151) Les résultats démontrent aussi que «les praticiens ont une manière similaire pour parler des finalités de l’action: les actions menées par les intervenants en SMJ visent à améliorer la situation de l’enfant ou de la famille. […] Ils adoptent également un langage relationnel et systémique lorsqu’ils parlent des finalités: le travail se fait sur l’individu, en lien avec son environnement […]. Les praticiens misent donc sur l’amélioration des liens entre les enfants et les parents, entre autres.» (p. 154) D’ailleurs, «les particularités des familles semblent être le souci le plus marquant dans [l]es verbatim. Les praticiens s’intéressent beaucoup aux interactions des jeunes avec leur milieu et la situation des parents. Par exemple, une praticienne explique que le cadre de travail prescrit par l’institution ne convient pas à toutes les familles et qu’il faut faire preuve de flexibilité et s’adapter à leur situation.» (p. 159)