Parcours migratoire et stratégies des femmes philippines ayant immigré à Montréal en tant qu’aide familiale résidante

Parcours migratoire et stratégies des femmes philippines ayant immigré à Montréal en tant qu’aide familiale résidante

Parcours migratoire et stratégies des femmes philippines ayant immigré à Montréal en tant qu’aide familiale résidante

Parcours migratoire et stratégies des femmes philippines ayant immigré à Montréal en tant qu’aide familiale résidantes

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Référence bibliographique [20241]

Chéron-Leboeuf, Laura. 2017. «Parcours migratoire et stratégies des femmes philippines ayant immigré à Montréal en tant qu’aide familiale résidante». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire a comme objectif principal de mieux comprendre le parcours migratoire des femmes philippines ayant immigré à Montréal sous les programmes des aides familiaux résidants.» (p. v)

Questions/Hypothèses :
«Quelle est l’expérience migratoire des femmes philippines ayant immigré à Montréal en tant qu’aides familiales résidantes?» (p. 21)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les neuf participantes sélectionnées pour l’étude devaient répondre aux critères suivants: «Être ressortissantes des Philippines et avoir été admises au Canada sous le Programme pour les employés de maison étrangers (PEME) ou le Programme des aides familiales résidantes (PAFR) avant novembre 2012[.] Avoir obtenu la résidence permanente ou avoir comme projet de l’obtenir[.]» (p. 34)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats révèlent l’existence de «six contraintes [ayant] contribu[é] à déséquilibrer le rapport de force entre la travailleuse immigrante et son employeur [dans les programmes des aides familiaux résidants, lesquelles sont]: le statut migratoire précaire, le permis de travail nominatif, les longs délais pour obtenir la résidence, l’obligation de résider chez l’employeur, la déqualification systémique ainsi que la non-protection contre les accidents de travail […].» (p. 74) Ces contraintes ont notamment affecté «leur démarche d’obtention de la résidence permanente, les sphères institutionnelles, économiques, sociales et communautaires de leur intégration et leur dynamique familiale.» (p. 73) «Pour la majorité, leurs objectifs étaient de faire venir leur famille ou d’avoir à long terme un meilleur niveau de vie au Canada. Pour plusieurs, les stratégies utilisées leur permettaient d’aller vers un projet de réunification familiale et non pas seulement un projet d’établissement individuel.» (p. 75) De plus, «le fait d’avoir subi de la violence conjugale a été un facteur ayant motivé le projet migratoire [de ces femmes].» (p. 5) «Si certaines aides familiales rencontrées retiennent principalement les répercussions négatives que le PEME et le PAFR ont eues sur leur vie, la majorité des femmes rencontrées souhaitaient le maintien de ce type de programme d’immigration concernant les aides familiales, mais proposent des modifications.» (p. 76)