Établissement et stratégies d’intégration des immigrants syriens à Montréal, 1890-1945

Établissement et stratégies d’intégration des immigrants syriens à Montréal, 1890-1945

Établissement et stratégies d’intégration des immigrants syriens à Montréal, 1890-1945

Établissement et stratégies d’intégration des immigrants syriens à Montréal, 1890-1945s

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Référence bibliographique [20238]

Djahnine, Yasmine. 2018. «Établissement et stratégies d’intégration des immigrants syriens à Montréal, 1890-1945». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[N]ous étudions l’articulation des stratégies d’intégration des membres de la première génération d’immigrants syriens à Montréal entre 1890 et 1945.» (p. vii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur plusieurs recensements canadiens, en plus de données provenant de la Commission scolaire de Montréal. L’auteure utilise également des articles de journaux montréalais, dont certains sont issus de la communauté syrienne.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


Concernant les habitudes des Syriens quant au mariage et à la cellule familiale, l’auteure mentionne que «[d]ans les familles répertoriées par les recensements de 1901 à 1921, il est possible de dégager plusieurs tendances concernant la constitution familiale. Dans un premier temps, [elle] remarque que dans le recensement de 1901, les familles ayant des enfants sont moins nombreuses que dans les suivants. […] Aussi, dans les ménages où il y a présence d’enfants, le nombre d’enfants s’élève majoritairement à un, deux ou trois. Pour ce qui est des recensements subséquents, le nombre de familles avec des enfants est largement supérieur. Dans le recensement de 1911, 75% des familles répertoriées ont des enfants, et ce nombre s’élève à 80% dans le recensement de 1921. On retrouve aussi un plus grand nombre d’enfants nés au Québec.» (p. 71-72) Concernant le mariage, l’auteure fait deux constats. Le premier est que les trois recensements ne révèlent aucun divorce. Le second, que les mariages se font surtout avec des personnes de même confession, mais que dans quelques cas, les hommes syriens catholiques se marient avec des femmes catholiques québécoises.