1. Objectifs

Intentions :
«Ce mémoire s’inscrit dans une longue lignée de recherches tentant de mesurer l’impact des services de garde sur l’offre de travail des familles. L’objectif principal de cette recherche était de quantifier l’effet des tarifs de garde sur l’offre de travail à la marge extensive et intensive des mères canadiennes.» (p. xi)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les données utilisées sont issues de l’enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR). L’EDTR est une banque de données nationale annuelle produite par Statistique Canada de 1993 à 2011.» (p. 30)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Nos estimés suggèrent qu’une diminution de 10% des frais de garde engendrerait une augmentation de participation au marché du travail entre 2,85% et 4,11 %. On observe également que l’offre de travail des groupes plus vulnérables, tels que les mères monoparentales et les femmes moins éduquées, est plus sensible aux frais de garde en général. Par contre, malgré une subvention de 90% des coûts directs pour les mères d’enfants entre 0 et 5 ans déclarant un revenu familial net inférieur à 40 000$ par année, le modèle prédit une augmentation du taux de participation entre 7,1 et 8,3 points de pourcentage ce qui mènerait à un taux d’emploi prédit entre 75,3% et 75,8%. […] De manière plus générale, et sans surprise, nos résultats démontrent l’importance de dissocier le Québec du reste du Canada dans la modélisation.» (p. 54) «Par exemple, si les frais de garde étaient subventionnés à 50%, le taux d’emploi des mères du RDC [reste du Canada] augmenterait de 3,72 points de pourcentage dans le RDC et de 2,72 lorsqu’on inclut le Québec dans l’estimation.» (p. 51) Par ailleurs, «[l]a simulation de la politique du Québec qui module les frais de garde en fonction du revenu familial aurait pour effet d’augmenter le taux de participation au marché du travail de 2,82 points de pourcentage pour atteindre 70,3 % dans le RDC.» (p. 52)