Stratégies de résolution de conflits conjugaux et compétence sociale de l’enfant à l’âge préscolaire : l’effet modérateur du sexe de l’enfant

Stratégies de résolution de conflits conjugaux et compétence sociale de l’enfant à l’âge préscolaire : l’effet modérateur du sexe de l’enfant

Stratégies de résolution de conflits conjugaux et compétence sociale de l’enfant à l’âge préscolaire : l’effet modérateur du sexe de l’enfant

Stratégies de résolution de conflits conjugaux et compétence sociale de l’enfant à l’âge préscolaire : l’effet modérateur du sexe de l’enfants

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Référence bibliographique [20201]

Lemieux, Daphné. 2017. «Stratégies de résolution de conflits conjugaux et compétence sociale de l’enfant à l’âge préscolaire : l’effet modérateur du sexe de l’enfant». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de psychoéducation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude vise à évaluer le lien entre les stratégies de résolution de conflits conjugaux et la compétence sociale des enfants d’âge préscolaire en fonction du sexe du parent et du sexe de l’enfant.» (p. ii)

Questions/Hypothèses :
«À partir de la revue de littérature, il a été possible d’avancer deux hypothèses. En premier lieu, plus la mère utilise de stratégies positives plutôt que négatives, plus la fille aura un haut niveau de compétence sociale. En second lieu, plus le père utilise de stratégies positives plutôt que négatives, plus le garçon aura un haut niveau de compétence sociale.» (p. 14)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données ont été recueillies auprès de 160 familles [montréalaises] ayant un enfant âgé entre 4 et 6 ans.» (p. ii)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats concernant la relation principale entre les rapports de stratégies positives de résolution des conflits conjugaux de la mère et du père et la compétence sociale de l’enfant ont fait émerger un lien marginalement significatif. Cependant, ce lien est présent uniquement pour le père. Il est donc possible d’affirmer, avec certaines réserves considérant que les résultats ne sont que marginalement significatifs, que lorsque les pères de cet échantillon utilisent une plus grande proportion de stratégies positives dans un contexte de conflits conjugaux, leurs enfants ont tendance à être plus compétents socialement.» (p. 32) «Le résultat le plus intéressant est l’impact marginalement significatif de la variable modératrice, soit le sexe de l’enfant sur le lien entre le rapport de stratégies positives du père et la compétence sociale de l’enfant. Cet effet de modération a été obtenu uniquement chez le père. Ainsi, plus le rapport des stratégies positives des pères est élevé, plus les garçons ont un niveau de compétence sociale élevé. L’explication de ce résultat pourrait être liée au mécanisme sous-jacent de la relation père-enfant. Auprès de l’enfant, le rôle de la mère est d’agir comme source de réconfort et de sécurité tandis que le père est davantage perçu comme un partenaire de jeux.» (p. 33)