Comportements antisociaux à l’adolescence : la supervision parentale comme facteur modérateur de l’influence des amis antisociaux

Comportements antisociaux à l’adolescence : la supervision parentale comme facteur modérateur de l’influence des amis antisociaux

Comportements antisociaux à l’adolescence : la supervision parentale comme facteur modérateur de l’influence des amis antisociaux

Comportements antisociaux à l’adolescence : la supervision parentale comme facteur modérateur de l’influence des amis antisociauxs

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Référence bibliographique [20199]

Bittar-Piekutowski, Malaïka. 2016. «Comportements antisociaux à l’adolescence : la supervision parentale comme facteur modérateur de l’influence des amis antisociaux». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de psychoéducation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à évaluer la contribution respective de l’influence des amis antisociaux et des différentes composantes de la supervision parentale (le contrôle et la supervision parentale ainsi que la divulgation spontanée du jeune) sur le développement de comportements antisociaux au début de l’adolescence. Elle vise également à déterminer dans quelle mesure les différentes composantes de la supervision parentale interagissent avec l’influence des amis antisociaux afin de rendre compte du développement des comportements antisociaux.» (p. 27)

Questions/Hypothèses :
L’auteure formule trois hypothèses: «1) Après avoir contrôlé pour certaines caractéristiques des jeunes […], l’affiliation à des amis déviants en première année du secondaire sera positivement associée aux comportements antisociaux manifestés en troisième année du secondaire. 2) Au-delà de l’affiliation à des amis déviants, seule la propension des jeunes à divulguer de l’information à leurs parents contribuera de manière unique et indépendante à prédire le développement des comportements antisociaux (le contrôle et la sollicitation parentale étant appelés à jouer des rôles moins importants). […] 3) Les différentes composantes de la supervision parentale viendront modérer la relation entre l’affiliation aux pairs antisociaux et la manifestation ultérieure de comportements antisociaux.» (p. 28)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les participants proviennent d’un projet de recherche longitudinale portant sur les expériences relationnelles et le sentiment de bien-être à l’adolescence qui a débuté à l’automne 2008 au sein de trois écoles secondaires publiques de la région de Montréal. […] Dans le cadre de la présente étude, les comportements antisociaux ont été évalués à la fin de la première année du secondaire en 2009 (T1) et à la fin de la troisième année du secondaire en 2011 (T2). […] L’échantillon final est donc constitué de 623 élèves (51,3% de garçons), âgés en moyenne de 12,5 ans […].» (p. 29-30)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Des analyses de régression hiérarchique indiquent que les comportements antisociaux des amis, ainsi que chacune des composantes liées à la supervision parentale, contribuent de manière unique et indépendante à prédire le développement ultérieur des comportements antisociaux. De plus, les adolescents qui rapportent un plus haut niveau de contrôle parental et qui ont davantage tendance à partager spontanément de l’information sur leur vie présentent moins de comportements antisociaux deux ans plus tard. Par contre, les jeunes qui rapportent un plus haut niveau de sollicitation parentale présentent plus de comportements antisociaux deux ans plus tard. Les comportements parentaux (contrôle et sollicitation) ne viennent pas modérer l’influence négative des amis. Cependant, la propension du jeune à divulguer spontanément de l’information à ses parents modère l’influence négative des amis. En effet, chez les jeunes qui divulguent peu, les comportements antisociaux des amis ne permettent pas de prédire le développement des comportements antisociaux deux ans plus tard. Ces jeunes présentent un niveau de comportements antisociaux systématiquement plus élevé, et ce, indépendamment du niveau de comportements antisociaux des amis. Chez les jeunes plus enclins à se confier à leurs parents, les comportements antisociaux des amis sont alors positivement associés au développement ultérieur des comportements antisociaux.» (p. iii)