La réussite criminelle, les deux côtés de la médaille : l’étude du processus de maintien du désistement du crime
La réussite criminelle, les deux côtés de la médaille : l’étude du processus de maintien du désistement du crime
La réussite criminelle, les deux côtés de la médaille : l’étude du processus de maintien du désistement du crime
La réussite criminelle, les deux côtés de la médaille : l’étude du processus de maintien du désistement du crimes
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Référence bibliographique [20193]
Chouinard, Stéphanie. 2016. «La réussite criminelle, les deux côtés de la médaille : l’étude du processus de maintien du désistement du crime». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de criminologie.
Intentions : «L’objectif derrière ce projet est de mieux saisir le processus de maintien à long terme du désistement criminel. Une attention particulière est accordée à l’influence de la trajectoire criminelle (ses circonstances, ses paramètres) et sur la façon dont se déploie le processus de désistement.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de «15 participants ayant connu une carrière criminelle significative et s’identifiant comme s’étant désistés avec succès.» (p. i)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Selon l’auteure, «[l]a première contribution est de montrer […] que le désistement est un processus et non un moment précis dans la carrière criminelle. La seconde contribution est d’avoir montré l’incidence de la réussite criminelle sur les autres paramètres de la trajectoire criminelle. La troisième contribution est d’avoir identifié deux types d’influences de la réussite criminelle (les deux côtés de la médaille); d’un côté elle prolonge la carrière criminelle et de l’autre, une fois ladite carrière terminée, la réussite peut faciliter la réinsertion sociale.» (p. i) La famille peut être un facteur d’influence incitant à une carrière criminelle, mais aussi un facteur favorisant son désistement. En effet, «il nous apparaît que les familles transmettant des valeurs procriminelles à leurs enfants ainsi que les familles aux comportements abusifs peuvent également avoir des effets criminogènes importants dans la trajectoire de vie des participants.» (p. 57) Toutefois, «[l]es liens familiaux ont été les plus souvent soulevés par les participants comme étant un facteur favorable au processus de désistement du crime. […] Les répondants les moins âgés mentionnent que le soutien de leurs parents est le principal facilitateur dans l’arrêt de leur criminalité. Tandis que, ceux qui sont parents vont plutôt indiquer que c’est la relation avec leurs enfants qui a été la plus significative dans leur processus de désistement.» (p. 85)