Vivre avec les conséquences d’un diagnostic de TDA/H : la voix des personnes diagnostiquées

Vivre avec les conséquences d’un diagnostic de TDA/H : la voix des personnes diagnostiquées

Vivre avec les conséquences d’un diagnostic de TDA/H : la voix des personnes diagnostiquées

Vivre avec les conséquences d’un diagnostic de TDA/H : la voix des personnes diagnostiquéess

| Ajouter

Référence bibliographique [20190]

Robert, Amélie. 2017. «Vivre avec les conséquences d’un diagnostic de TDA/H : la voix des personnes diagnostiquées». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le projet de recherche sous-tendant ce mémoire proposait […] d’apporter un éclairage différent de la majorité des recherches recensées en s’intéressant à la perception des personnes adultes diagnostiquées pendant leur enfance ou adolescence avec un TDA/H [trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité].» (p. 117)

Questions/Hypothèses :
«Quelle est l’influence du diagnostic et du traitement du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sur la trajectoire de vie des personnes diagnostiquées pendant l’enfance ou l’adolescence selon leur perception en tant que jeunes adultes au moment de l’entrevue?» (p. 40)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend «8 personnes âgées de 20 à 30 ans qui ont été diagnostiquées pendant l’enfance ou l’adolescence.» (p. i)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les principaux thèmes abordés par [les participants] sont: les relations familiales, les relations avec le milieu scolaire, le processus de diagnostic, la relation avec la médication, la relation avec les experts, le rapport possible avec d’autres ''problématiques'' vécues simultanément et leur perception du regard de l’autre. À travers leur récit, on comprend que ces personnes vivent un rapport complexe avec leur diagnostic ne pouvant être réduit qu’à quelques facteurs.» (p. i) En ce qui a trait à celui des relations familiales, «plusieurs personnes mettent l’accent dans leur récit sur l’ouverture et l’acceptation du diagnostic de la part de leurs parents, voire même parfois le ''soulagement'' perçu. Ces [participants] sont davantage susceptibles de parler d’une forme de soutien que leurs parents leur ont offert, par exemple sous forme d’encouragements ou d’ouverture à leurs décisions. Cependant, il semble que l’acceptation du diagnostic ne soit pas gage de l’absence de relations conflictuelles avec sa famille […]. Il faut rappeler que les personnes qui disent avoir vécu des tensions familiales expriment ces tensions de manière complexe dans leur récit, exposant les multiples facteurs en cause et les multiples conséquences qu’elles ont eues sur leur vie.» (p. 69-70)