Exploration du rôle modérateur des stratégies d’adaptation sur la relation entre les mauvais traitements perçus et les problèmes psychologiques d’adolescents à risque

Exploration du rôle modérateur des stratégies d’adaptation sur la relation entre les mauvais traitements perçus et les problèmes psychologiques d’adolescents à risque

Exploration du rôle modérateur des stratégies d’adaptation sur la relation entre les mauvais traitements perçus et les problèmes psychologiques d’adolescents à risque

Exploration du rôle modérateur des stratégies d’adaptation sur la relation entre les mauvais traitements perçus et les problèmes psychologiques d’adolescents à risques

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Référence bibliographique [20182]

Ranger, Luce. 2015. «Exploration du rôle modérateur des stratégies d’adaptation sur la relation entre les mauvais traitements perçus et les problèmes psychologiques d’adolescents à risque». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette thèse [par articles] a pour objectif de vérifier le rôle modérateur des stratégies d’adaptation utilisées par des adolescents placés en CR [centre de réadaptation], sur la relation entre la sévérité des mauvais traitements qu’ils perçoivent avoir subis dans leur famille et l’ampleur de leurs problèmes psychologiques.» (p. 14) Après une revue de littérature (premier article), le deuxième article «explore les effets modérateurs de quatre stratégies d’adaptation (centrées sur les problèmes, les émotions, la diversion sociale et les distractions), sur la relation entre la maltraitance perçue et l’ampleur des problèmes intériorisés chez [les] adolescents placés en centre de réadaptation.» (p. 66) Le troisième article «a pour objectif de vérifier si les stratégies d’adaptation utilisées par [les] adolescents placés en centre de réadaptation ont un effet modérateur sur la relation entre les mauvais traitements qu’ils perçoivent avoir subi et l’ampleur de leurs problèmes extériorisés.» (p. 102)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les deuxième et troisième articles sont basés sur la participation de 336 jeunes adolescents placés en centre de réadaptation qui ont vécu de la maltraitance familiale.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats du deuxième article montrent que «[l]es stratégies centrées sur les émotions sont fortement liées à l’ampleur des symptômes autorapportés, mais n’ont pas d’effet modérateur. Plusieurs interactions sont concluantes quand les problèmes intériorisés sont autorapportés, une seule lorsqu’ils sont évalués par les éducateurs (chez les garçons). La relation entre l’abus émotionnel et l’ampleur des symptômes autorapportés est atténuée chez les jeunes plus enclins à la diversion sociale ou aux distractions. Chez les filles, les stratégies centrées sur les problèmes et la diversion sociale avaient un effet protecteur quand la maltraitance émotionnelle est plus sévère. Par contre, les stratégies de distraction sont liées à des symptômes plus marqués rapportés par les garçons quand la négligence émotionnelle est faible. Les distractions sont associées à de moindres symptômes observés chez les garçons qui rapportent peu d’abus physique, et à des symptômes intériorisés plus marqués chez ceux sévèrement abusés.» (p. 66) Ceux du troisième article montrent que «[s]eules les stratégies centrées sur les problèmes ont démontré un effet protecteur, sur la relation entre l’abus émotionnel et l’ampleur des comportements agressifs autorapportés. Plusieurs interactions montrent plutôt des effets adaptatifs seulement chez les jeunes peu maltraités, soit pour les stratégies centrées sur les problèmes ou la diversion sociale quand les problèmes extériorisés sont observés par les éducateurs, ou pour les distractions quand ils sont rapportés par les filles. La diversion sociale est plutôt associée à des comportements délinquants plus sévères rapportés par les garçons surtout lorsqu’ils sont peu maltraités. Les distractions s’avèrent enfin adaptatives chez les garçons quand l’abus physique est faible, mais associées à des problèmes plus marqués observés chez les plus abusés.» (p. 102)