La reconnaissance des aidants informels. Care, justice et vulnérabilité dans la famille

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La reconnaissance des aidants informels. Care, justice et vulnérabilité dans la familles

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Référence bibliographique [20178]

Berthelot-Raffard, Agnès. 2012. «La reconnaissance des aidants informels. Care, justice et vulnérabilité dans la famille». Thèse de doctorat, Montréal; Paris, Université de Montréal, Département de philosophie; Université Paris 1, UFR de Philosophie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le but de cette thèse «est de montrer comment les politiques de prise en charge de la dépendance ont des conséquences sur les choix privés et, de cette manière, sur l’égalité des chances des aidants.» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
L’étude est basée sur le questionnement suivant: «comment exprimer la vulnérabilité des proches aidants et mettre en lumière qu’il s’agit d’un important enjeu de justice sociale?» (p. 5)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est basé sur des rencontres avec quatre représentants de regroupements d’aidants informels, dont deux au Québec.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


À la lumière de sa recherche, l’auteure écrit que «[l]a solidarité familiale est une valeur phare dans la prise en charge des publics aux besoins spécifiques. L’unité première de la famille doit être préservée. Cela suppose d’en comprendre la portée politique et de voir comment et pourquoi elle est connectée avec d’autres sphères de justice. Dans cette optique, la thèse a mis l’accent sur les conséquences insoupçonnées des différentes conceptions de la famille et du mode de solidarité interne qu’elle doit promouvoir. À travers certaines lois, l’État [québécois] met l’accent sur une unité dont la préservation est capitale pour pérenniser la société: la solidarité familiale. Cette valeur destinée à la cohésion interne à la famille et à la société se façonne selon les droits octroyés aux catégories composant la famille. Elle valide un ensemble d’obligations et de devoir en fonction d’un statut et des normes bien définis. Ces engagements doivent faire de sorte que la solidarité puisse perdurer au fil des évolutions de chacun des membres de la famille afin que celle-ci demeure une structure unique et toujours stable. Le vieillissement, la survenue d’une maladie ou une situation de handicap imprévue ne doit pas bouleverser l’ordre établi.» (p. 304)