La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire

La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire

La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire

La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaires

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Référence bibliographique [2017]

Dorvil, Henri et Morin, Paul. 2008. «La réadaptation psychosociale des patients psychiatriques désinstitutionnalisés dans leurs familles naturelles, les résidences d’accueil et les logements sociaux avec support communautaire». Dans L’habitation comme vecteur de lien social , sous la dir. de Paul Morin et Baillergeau, Évelyne, p. 75- 94. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le but de l’étude est de comparer trois types d’habitation : la famille naturelle, la résidence d’accueil et le logement social avec support communautaire, en fonction des caractéristiques propres à chaque environnement et du profil des personnes ayant des troubles mentaux qui y résident. Cette recherche vise à actualiser des connaissances reliées au réseau d’hébergement/logement fréquenté par les personnes atteintes de maladie mentale. » (p. 76)

Questions/Hypothèses :
« Quelles sont les caractéristiques des logements à l’étude? Quelles sont les perceptions des personnes qui y résident en ce qui concerne leur capacité de contrôle de leur lieu de résidence, leur niveau de fonctionnement, leur rapport au support social, la façon dont le lieu de résidence répond à leurs besoins ou non, leur qualité de vie et leur évolution personnelle sur l’ensemble de ces dimensions. » (p. 77)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« La population à l’étude vise des personnes ayant des troubles graves de santé mentale suivant la définition du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS, 1997b). [...]
[N]ous avons interviewé 35 personnes, dont 15 vivant en famille naturelle, 15, en résidence d’accueil et 5, en logement social avec support. » (p. 77)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


À l’issue de leur étude, il a été constaté que plus de la moitié des personnes atteintes de problèmes de santé mentale graves résidaient au sein de leur famille. « Selon les données de notre recherche, l’essentiel du support vient des proches. Ils utilisent peu les ressources communautaires et les services psychiatriques. [...] Les personnes vivant en couple sont les plus avantagées au plan du rétablissement. En revanche, les hommes vivant avec leur mère y trouvent peu leur compte. » (p. 83) Par ailleurs, « [...] les familles d’accueil laissent peu de place à l’autonomie, au risque, au libre choix des usagers. Leurs aptitudes sociales y ont peu de chance de se développer et ce fait teinte leur perception du monde et d’eux-mêmes. [...] Le rapport au service en est un de dépendance et de contrôle de la maladie. » (p. 89) « La dynamique propre au logement social est autre. Les personnes rencontrées avaient toutes déjà fait l’expérience de l’autonomie résidentielle avant d’y accéder. Dans cette optique, il est permis de penser que les formules ne sont pas interchangeables d’une personne à l’autre. Elles correspondent à des histoires, à des cheminements personnels, mais aussi à des constructions sociales. » (p. 93)