1. Objectifs

Intentions :
Les auteurs brossent «un portrait à trois dimensions des hommes au Québec: 1) Profil démographique, socioéconomique ainsi que les liens sociaux; 2) Portrait de leur santé physique et mentale; 3) Représentation de leurs relations avec l’univers des services sociaux et de santé.» (p. xv)

Questions/Hypothèses :
L’ouvrage aborde les questionnements suivants: «Que savons-nous des hommes québécois concernant leur réalité sociale, leur état de santé et de bien-être ainsi que les rapports qu’ils entretiennent avec les services sociaux et de santé? Quelle a été leur évolution au cours des dernières décennies? Quelles sont les principales tendances de fond qui les caractérisent aujourd’hui? Quelles sont les principales cibles d’intervention qui permettraient aux milieux des pratiques de mieux répondre à leurs besoins?» (p. xv)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Pour mener à bien leur étude, les auteurs ont utilisé «170 recherches et documents ministériels récents […].» (quatrième de couverture)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«[L]e livre constitue un point d’appui documenté à toute réflexion sur les hommes québécois portant sur leur réalité sociale et leur santé et bien-être ainsi que sur les politiques, les services et les interventions à mettre en place pour répondre à leurs besoins.» (quatrième de couverture) Les auteurs abordent la question de la composition des ménages, mais aussi celle de la violence conjugale. On peut y lire qu’en «2011, au Québec, environ 6 hommes sur 10 (58%) vivent en couple (mariage et union libre combinés). La proportion des hommes célibataires est plus élevée que celle des femmes célibataires tandis que l’on retrouve une plus grande proportion de femmes en situation de séparation, de divorce ou de veuvage.» (p. 22) Sur le plan des rôles au sein de la famille, les données consultées montrent que «en 29 ans, soit de 1986 à 2005, les hommes ont accru leur participation à des tâches domestiques de 44,7% alors que le temps alloué aux activités professionnelles a diminué de 8,5%.» (p. 25) Concernant la violence en contexte conjugal, les auteurs notent que «[l]es homicides conjugaux comptent pour près de la moitié des homicides intrafamiliaux. [les données] signale[nt], entre autres, que 90% des homicides intrafamiliaux suivis d’un suicide sont commis par des hommes.» (p. 36)