Les jeunes et la culture, une affaire de génération?

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Référence bibliographique [20151]

Hamel, Jacques et Dulude, Gabriel. 2017. «Les jeunes et la culture, une affaire de génération?». Dans Jeunes et cultures : dialogue franco-québécois , sous la dir. de Sylvie Octobre et Dallaire, Christine, p. 91-108. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans le présent chapitre, on cherchera à savoir si, de nos jours, les jeunes affichent ou non des goûts, des préférences et des pratiques culturelles spécifiques à leur génération. En d’autres mots, on se demandera si les différences observées s’expliquent en termes de génération ou de nouvelles pratiques culturelles assimilées aux jeunes. Le thème sera envisagé à la lumière des tendances observées au Québec bien que celles-ci ne soient pas propres aux jeunes évoluant dans cette société […].» (p. 91)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Ainsi, la culture de cette génération, formée au gré des innovations techniques et sociales du numérique, n’est pas imperméable à la culture des adultes que représentent les parents qui, on l’a vu, jouent d’influence dans l’élaboration de leurs agendas et répertoires culturels. La culture n’est pas affaire d’âge ni de génération, comme l’affirmait [Margaret Mead] au moment de formuler sa ''typologie de la transmission culturelle'' […].» (p. 104) «On doit […] concevoir que le ''rapport à la culture'' s’est métamorphosé à l’ère de la génération numérique qui, sans nul doute, a acquis la capacité de composer son répertoire culturel à l’échelle individuelle et de sa propre initiative.» (p. 104) «La venue de nouvelles technologies numériques, connues dès la prime enfance, donne aux jeunes un pouvoir qu’ils consentent de bon gré à partager avec leur parents, mais qui du coup souligne la fragilité de l’autorité parentale en matière de culture conçue en termes de valeurs et de normes.» (p. 98) «[P]ar un apparent paradoxe, les jeunes deviennent davantage sujets – à leur niveau – au pouvoir d’inflexion des instances qui, à l’instar notamment des parents, après ''avoir toléré leur liberté de choix, essaient de limiter les choix de leurs enfants à une zone culturelle qui est attachée à leur condition de classe et les découragent sur des terrains moins appropriés à leur classe'' […].» (p. 104)