1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif de ce chapitre est de dresser l’inventaire des différentes questions méthodologiques pertinentes à l’étude des relations de couple et d’offrir un aperçu des avancées récentes dans ce domaine d’études. Nous aborderons plus particulièrement les enjeux liés au recrutement et à la rétention des couples. Par la suite, les principales approches méthodologiques seront présentées […], et les méthodes d’analyse qui en découlent seront illustrées. Enfin, les considérations éthiques, plus particulièrement les notions de confidentialité et de consentement, et les défis particuliers qu’elles posent dans l’étude des couples, seront abordées.» (p. 651)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé

«La recherche sur le couple est un domaine en pleine effervescence et les méthodes de recherche actuellement disponibles aux chercheurs permettent non seulement de mieux comprendre les processus impliqués dans l’expérience des couples, mais aussi de considérer la nature réciproque et interdépendante des mécanismes dyadiques. Malgré les avancées réalisées, il reste encore beaucoup à faire afin de développer et d’appliquer des méthodes qui permettent de minimiser les biais de rappel et de maximiser la validité externe. […] Par ailleurs, les recherches sur le couple et la famille se sont intéressées principalement aux groupes dominants, en proposant des résultats qui ont été généralisés, à tort, aux groupes minoritaires racisés ou aux minorités sexuelles, par exemple. En effet, plusieurs travaux ont été conduits sans se prévaloir de méthodes permettant de tenir compte adéquatement des facteurs relatifs à l’ethnicité et à la culture ou encore à l’orientation sexuelle et de donner une voix à ces groupes sous-représentés et désavantagés du point de vue de la recherche. […] Finalement, l’une des critiques majeures, adressée encore aujourd’hui à la recherche sur le couple et la famille, concerne son manque de lien avec la pratique clinique, et ce, surtout dans le cas des études réalisées en laboratoire, où le contrôle des facteurs environnementaux fait en sorte que les résultats ne se transposent pas nécessairement à l’expérience du thérapeute […].» (p. 677-678)