Developing a Positive Identity and Finding One’s Place in the Context of Ethnocultural Devaluation

Developing a Positive Identity and Finding One’s Place in the Context of Ethnocultural Devaluation

Developing a Positive Identity and Finding One’s Place in the Context of Ethnocultural Devaluation

Developing a Positive Identity and Finding One’s Place in the Context of Ethnocultural Devaluations

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Référence bibliographique [20140]

Lafortune, Gina. 2017. «Developing a Positive Identity and Finding One’s Place in the Context of Ethnocultural Devaluation». Dans Les jeunes Haïtiens dans les Amériques , sous la dir. de Louis Herns Marcelin, Cela, Toni et Dorvil, Henri, p. 281-306. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans ce chapitre, nous explorons les réponses que les jeunes d’origine haïtienne de Montréal donnent à la question identitaire. À la lumière du cadre conceptuel des stratégies identitaires, nous analysons leurs expériences et mettons en relief les défis qu’ils rencontrent dans leur processus de construction identitaire sur le plan personnel et collectif.» (p. 282)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«The data were collected as part of the author’s master’s thesis (Lafortune, 2006), doctoral thesis (Lafortune, 2012) and postdoctoral research (Lafortune, 2015).» (p. 292) «The three studies allowed us to engage 66 youths in all, girls and boys aged 13 to 26 years.» (p. 293)

Instruments :
Guides d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[S]ur le plan collectif, les jeunes font partie d’une communauté qui fait face à de nombreuses difficultés d’intégration socioéconomique et qui fait l’objet d’une image collective stigmatisée au Québec et à l’échelle internationale. […] Sur le plan personnel, les jeunes sont confrontés à une double, voire une triple socialisation entre la famille, l’école et le groupe de pairs; ils doivent faire des choix entre les valeurs, rôles et modèles présentés par les uns et par les autres pour finalement répondre à la question ''Qui suis-je?''. Ils parviennent généralement à tirer le meilleur de chacune des cultures auxquelles ils participent. Leurs stratégies sont complexes et varient en fonction de la situation, du moment et de l’histoire personnelle du jeune. L’appartenance à la première ou à la deuxième génération, le milieu social d’origine, le genre, les expériences positives ou négatives réalisées dans la famille, à l’école et ailleurs sont autant de facteurs qui influencent leurs postures et stratégies identitaires.» (p. 282) «[S]everal young people at first asserted a preference for the more ''cool'' and ''open'' parent-child relationships in Quebec, compared to those in Haiti or in their families. But when asked about the kinds of relationships they would like to establish in the future with their own children, they nuanced their previous assertions and emphasized ''non-negotiable'' values of the culture of origin […].» (p. 296)