Les écoliers haïtiens à Montréal : la culture de la réussite

Les écoliers haïtiens à Montréal : la culture de la réussite

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Les écoliers haïtiens à Montréal : la culture de la réussites

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Référence bibliographique [20131]

Dorvil, Henri. 2017. «Les écoliers haïtiens à Montréal : la culture de la réussite». Dans Les jeunes Haïtiens dans les Amériques , sous la dir. de Louis Herns Marcelin, Cela, Toni et Dorvil, Henri, p. 359-388. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre se développe autour de trois axes. Tout d’abord, une mise en contexte présentant la particularité du phénomène complexe, multidimensionnel de l’identité, de ses ancrages culturels; ensuite l’atterrissage forcé en terre québécoise d’un groupe massif semblable par la langue mais dissemblable au regard de la couleur de l’épiderme; en dernier lieu, le choc culturel vécu par les écoliers haïtiens à la Commission scolaire de Montréal (CSDM) selon le témoignage d’un intervenant terrain, conseiller pédagogique en éducation et en relation interculturelle.» (p. 361)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce chapitre se base sur un entretien réalisé avec Réginald Fleury, un conseiller pédagogique en éducation et en relation interculturelle possédant une vaste expérience de travail auprès des écoliers haïtiens à Montréal.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


La première partie de ce chapitre met en contexte la migration haïtienne au Québec en abordant notamment la complexité des processus identitaires empruntés par les jeunes Haïtiens. L’école et la famille sont présentées comme étant des instances participant à la construction de l’identité de ces jeunes. L’auteur remarque notamment qu’«entre des parents venus d’ailleurs et des enfants nés ici […] se trouvent diverses formes de blocage de transmission des valeurs. De là découlent assez souvent des consignes contradictoires venant des maîtresses d’école et des parents immigrants. D’où des conflits menaçant l’identité en construction de certains jeunes.» (p. 364) Cette section aborde également «le profilage racial et la discrimination systémique, que ce soit dans le milieu scolaire, le système de protection de la jeunesse ou encore dans le secteur de la sécurité publique.» (p. 367) Dans la seconde partie du chapitre, le témoignage de Réginald Fleury met l’accent sur les problèmes vécus par les écoliers haïtiens à Montréal, y compris la discrimination systémique et le sentiment de non-appartenance. À travers son témoignage, l’intervenant mobilise à plusieurs reprises le contexte familial des jeunes haïtiens, notamment le choc de valeurs possible entre le jeune et son parent, l’influence des conditions socioéconomiques des parents sur la réussite scolaire et l’intérêt de se pencher sur la vie scolaire des jeunes Haïtiens de troisième génération.