1. Objectifs

Intentions :
«Ce chapitre avait pour but d’explorer les fondements théoriques et les données disponibles concernant l’association entre la personnalité et les relations de couples.» (p. 117)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

À la lumière des résultats, «[l]a personnalité et les troubles de la personnalité constituent des variables clés pour comprendre l’évolution des relations conjugales. Après avoir défini le concept de personnalité, une recension exhaustive des résultats de recherche a été présentée permettant ainsi de mieux comprendre comment certains traits de personnalité, se situant à l’intérieur des variations de la normalité, sont associés à divers aspects du fonctionnement conjugal. L’accent a été mis sur le rôle du névrosisme, compte tenu de son association significative avec plusieurs dimensions du fonctionnement conjugal. Ainsi, la présence d’un degré particulièrement faible ou élevé de névrosisme à l’intérieur d’une union affecterait négativement plusieurs aspects centraux de la satisfaction conjugale et sexuelle des deux partenaires, augmenterait le risque de divorce, prédisposerait l’emploi d’un mode de communication teinté d’une grande négativité et l’usage de violence physique et psychologique. […] Ensuite, nous avons fait état des recherches récentes documentant les répercussions néfastes de la présence d’un trouble de la personnalité sur la capacité de développer une relation amoureuse satisfaisante et durable. En effet, la présence d’un trouble de la personnalité tend à être associée à une moins bonne satisfaction conjugale chez les deux partenaires du couple à court et à long terme. [C]hez certains couples, la présence d’un trouble de la personnalité […] ne les distingue pas significativement en matière de satisfaction conjugale des couples consultant en psychothérapie. Pour d’autres, la présence d’un trouble de la personnalité (antisociale ou psychopathique) pose une limite importante à la satisfaction conjugale.» (p. 117-118)