Séparations et reconfigurations des réseaux familiaux et transnationaux

Séparations et reconfigurations des réseaux familiaux et transnationaux

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Séparations et reconfigurations des réseaux familiaux et transnationauxs

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Référence bibliographique [20108]

Bernier, Estelle, Campos-Flores, Linamar, Mummert, Gail et Vatz Laaroussi, Michèle. 2016. «Séparations et reconfigurations des réseaux familiaux et transnationaux». Dans Dynamiques familiales, socio-juridiques et citoyennes dans la migration. Regards entrelacés «Nord Sud» sur les réseaux transnationaux , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi, p. 117-135. Paris: L’Harmattan.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteures abordent la question «des séparations physiques dans les familles nucléaires (p. 118) du Mexique dont un membre occupe un emploi saisonnier au Québec.

Questions/Hypothèses :
«Comment les familles se réorganisent-elles à travers le temps et les espaces transnationaux? Quels sont les sentiments et les émotions vécus par les membres de la famille?» (p. 118)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé d’hommes en provenance du Mexique qui viennent travailler au Canada en tant que travailleurs agricoles saisonniers. Les rencontres avec les participants ont eu lieu à Saint-Rémi (Québec) dans le cadre du mémoire de maîtrise d’une des auteures.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les auteures concluent que, «quels que soient la génération, le genre, le statut social et le type de migration, les politiques migratoires et les situations socioéconomiques des pays d’origine et d’accueil ont des effets sur la configuration des familles, sur leurs liens physiques et symboliques ainsi que sur les émotions de leurs membres. Les enjeux politiques, nationaux et internationaux, ont une incidence sur la santé mentale des individus, sur leurs relations affectives, sur leurs projets personnels et sociaux ainsi que sur les formes familiales qu’ils développent. La famille transnationale n’implique pas qu’une redistribution géographique de ses membres, mais elle oblige à réinventer de nouvelles formes de trajectoires et de stratégies dans lesquels [sic] les individus refont ''la famille'', celle du groupe d’hommes travailleurs temporaires, celle du camp de réfugiés, la famille monoparentale en attente du conjoint, celle du couple qui attend les enfants, ou encore celles qui se reforment dans et après le divorce. Les migrants au travers de réseaux transnationaux, et plus spécifiquement dans les situations de séparation, sont ainsi amenés à passer d’une famille à l’autre tout au long de leur vie.» (p. 135)