Comprendre l’articulation des réseaux autour d’un centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) pour renforcer les liens sociaux avec des personnes âgées vulnérables

Comprendre l’articulation des réseaux autour d’un centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) pour renforcer les liens sociaux avec des personnes âgées vulnérables

Comprendre l’articulation des réseaux autour d’un centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) pour renforcer les liens sociaux avec des personnes âgées vulnérables

Comprendre l’articulation des réseaux autour d’un centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) pour renforcer les liens sociaux avec des personnes âgées vulnérabless

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Référence bibliographique [20096]

Audy, Émilie, Couturier, Yves, Guay, Jean-François, Béliveau, Stéphanie et René, Nicole. 2017. Comprendre l’articulation des réseaux autour d’un centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) pour renforcer les liens sociaux avec des personnes âgées vulnérables. Montréal: InterActions, Centre de recherche et de partage des savoirs du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude avait pour objectif principal d’analyser les processus et les conditions d’interconnexion entre les réseaux, ou des segments de réseaux, qui se tissent autour de la personne âgée de 75 ans et plus connaissant un affaiblissement de l’autonomie fonctionnelle, ou ayant un profil gériatrique.» (p. 7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de 12 intervenantes œuvrant sur le territoire de l’ancien Centre de santé et de services sociaux Lucille-Teasdale.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats «ont permis de relever que le réseau autour des personnes âgées de 75 ans et plus se compose de cinq segments: familial, institutionnel, communautaire, d’économie sociale et d’entreprises privées [...]. Le segment familial renvoie en premier lieu à la proche aidante. […] La non-qualification, réelle ou supposée, des proches aidantes, ou ce [qu’une] intervenante appelle ‘les limites des familles’, agissent comme activateur de réseaux puisque les familles vont aller demander de l’aide, que ce soit à d’autres membres de la famille, plus ‘compétents’ ou à l’aise de prodiguer certains soins, au CLSC [Centre local de services communautaires], ou à un organisme communautaire ou une entreprise privée. […] Les intervenantes rencontrées […] relèvent les différences entre les familles et abordent l’étendue des relations qu’elles entretiennent avec celles-ci: parfois il est facile de coopérer, parfois les relations sont plus délicates. Certaines sont reconnaissantes de l’aide extérieure, tandis que d’autres sont insatisfaites des services. Certaines préfèrent s’occuper seules de leur aîné.e et d’autres désirent se décharger de cette tâche. Toutefois, peu importe la relation que les intervenantes entretiennent avec les familles des aîné.e.s, elles soutiennent quasi unanimement que la présence de la famille est essentielle pour l’aîné.e, et qu’elle est souvent le facteur premier d’un maintien à domicile réussi, les services formels ne suffisent pas.» (p. 9-10)