Chiffrer les solidarités familiales

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Référence bibliographique [20095]

Kempeneers, Marianne, Battaglini, Alex, Van Pevenage, Isabelle, Gagnon, Adrienne, Audy, Émilie et Gerlach, Jessica. 2015. Chiffrer les solidarités familiales. Montréal: InterAction, Centre de recherche et de partage des savoirs du CSSS de Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le présent document vise à chiffrer les coûts associés aux soins à domiciles prodigués par des proches aidants au Québec, mais également de prévoir les coûts découlant d’une prise en charge des soins par l’État si les proches aidants, par essoufflement, ne sont plus en mesure d’assurer les tâches de soins à domicile.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Au Québec, l’aide fournie par les proches est essentiellement matérielle et domestique, elle apparaît donc peu dans les estimations financières de l’État. L’aide informelle est souvent confondue avec les travaux domestiques effectués au sein du foyer, ce qui contribue à sa dévalorisation et à son invisibilité au niveau économique et social. Les coûts sociaux et économiques du soutien aux personnes âgées sont à première vue ‘partagés’ entre le gouvernement, les familles et la communauté. Le réseau familial demeure toutefois la première source d’aide en raison de sa proximité. De plus, les formes d’aide qui y sont apportées sont souples, polyvalentes et gratuites. Par ailleurs, la norme de responsabilité familiale à l’égard des parents âgés est forte et cette dernière contribue à la réticence des proches à recourir aux services formels.» (p. 5) En compilant les données, les auteures concluent que «[e]ntre 3,8 milliards de dollars et 10 milliards de dollars/année: c’est ce qu’il en coûterait à l’État s’il devait prendre le relais des proches aidants pour subvenir aux besoins des aînés. Il faut ajouter à cela les 2,9 milliards de dollars/année qu’ils lui en coûtent aujourd’hui.» (p. 4)