1. Objectifs

Intentions :
Les objectifs de cette cinquième enquête sur la couverture vaccinale des enfants québécois sont de «[d]écrire les attitudes des parents au regard de la vaccination en général; [c]omparer les attitudes des parents sur la vaccination selon le statut vaccinal des enfants et les retards au calendrier de vaccination recommandé (excluant le vaccin contre l’influenza).» (p. 3)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’enquête de laquelle sont tirés les résultats est une étude descriptive transversale réalisée auprès des parents d’un échantillon d’enfants sélectionnés à partir du fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). La collecte de données pour cette enquête s’est déroulée de janvier à août 2014 auprès des parents de deux cohortes d’enfants. La collecte de données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire postal autoadministré qui reproduisait les pages du carnet de vaccination auquel se sont ajoutées des questions sociodémographiques et d’attitudes. Les parents devaient y répondre par écrit et le retourner par courrier.» (p. 3)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«En général, les parents d’enfants ayant un statut vaccinal complet ou ceux d’enfants ayant cumulé < 20 % de jours de retard présentaient des attitudes favorables à la vaccination en plus grande proportion. […] La source d’information sur la vaccination à laquelle les parents font le plus confiance était les professionnels de la santé (médecin, autre professionnel de la santé). Les enfants des parents faisant confiance à cette source étaient proportionnellement plus nombreux à avoir un statut vaccinal complet et cumulaient un pourcentage de jours de retard moins élevé que les enfants des parents ne faisant pas confiance à cette source d’information. De plus, le fait de faire confiance à un membre de l’entourage n’était ni associé au statut vaccinal complet de l’enfant, ni au cumul de plus de 20 % de jours de retard. En analyse multivariée, ne pas faire confiance à l’information reçue par un médecin (de famille, pédiatre, etc.) ou une infirmière, croire qu’il est préférable que l’enfant reçoive plusieurs vaccins séparés plutôt qu’un vaccin combiné et ne pas se sentir suffisamment informé(e) sur la vaccination étaient les variables associées à la fois au statut vaccinal incomplet de l’enfant et au cumul de ≥ 20 % de jours de retard.» (p. 4)