1. Objectifs

Intentions :
«En permettant d’identifier les populations défavorisées, cette publication a pour objectif principal de guider les interventions régionales et locales dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.» (p. 7)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur «des données du Recensement de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 (Statistique Canada).» (p. 7)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

L’étude «présente un des indicateurs relatifs à la pauvreté pour l’ensemble du Québec et ses régions, ainsi que pour les territoires des centres locaux d’emploi (CLE) de la région de Lanaudière.» (p. 7) Concernant l’indice de défavorisation sociale, les auteurs écrivent qu’«[e]n ce qui a trait aux variations des structures familiales et de l’état matrimonial évaluées par la dimension sociale de l’indice de défavorisation, le CLE de Joliette se démarque par une plus forte proportion de population considérée comme socialement plus désavantagée. […] Sur ce territoire, la proportion de familles monoparentales surpasse la moyenne régionale. Dans une moindre mesure, les autres CLE les plus urbains de la région […] présentent également des proportions de population socialement très défavorisée légèrement plus élevées que la moyenne régionale, soit respectivement 24% et 21%. Ces résultats appuient la tendance voulant que les réseaux sociaux des populations urbaines soient plus fragiles que ceux des populations rurales. À l’opposé, les populations des CLE de Saint-Jean-de-Matha et de Sainte-Julienne sont les moins fortement touchées par la défavorisation sociale. […] Pour Sainte-Julienne, la situation favorable au plan social s’explique également par la présence légèrement plus faible des familles monoparentales et des personnes séparées, divorcées ou veuves, tandis que les conditions économiques désavantageuses découlent pour leurs parts du faible niveau de compétence exigé par le marché local de l’emploi.» (p. 30-31) À noter que l’indice de défavorisation matérielle est sociale est basé sur une liste d’indicateurs, comme la proportion de personnes séparées, divorcées ou veuves, la proportion de familles monoparentales et la proportion de ménages composés de personnes vivant seules.