Les effets du RQAP sur la fécondité, la situation économiques des parents et les congés parentaux

Les effets du RQAP sur la fécondité, la situation économiques des parents et les congés parentaux

Les effets du RQAP sur la fécondité, la situation économiques des parents et les congés parentaux

Les effets du RQAP sur la fécondité, la situation économiques des parents et les congés parentauxs

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Référence bibliographique [20029]

Lacroix, Guy, Clavet, Nicholas-James et Corneau-Tremblay, Nicolas. 2016. «Les effets du RQAP sur la fécondité, la situation économiques des parents et les congés parentaux». Dans Retombées économiques et sociales du régime québécois d’assurance parentale : bilan de dix années d’existence , sous la dir. de Sophie Beauchemin, p. 40-45. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil de gestion de l’assurance parentale.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans cet article, nous nous intéressons à deux volets importants des effets du RQAP [Régime québécois d’assurance parentale]. Le premier concerne le revenu des parents et la fécondité des ménages. Le second s’intéresse à la prise de congés parentaux et à la durée de ceux-ci.» (p. 40)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]’analyse des revenus et de la fécondité est fondée sur la base de données de Revenu Québec (RQ). […] L’étude des effets du RQAP sur les congés parentaux repose ainsi sur les données de l’Enquête sur la couverture de l’assurance-emploi (ECAE) de Statistique Canada.» (p. 40-41)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Notre analyse […] montre que l’introduction du RQAP a eu un effet positif et modeste, mais statistiquement significatif, sur la fécondité des mères québécoises, bien que celui-ci ait tendance à s’estomper avec le temps lorsqu’il s’agit d’une première naissance. L’effet est toutefois constant jusqu’en 2012 pour les familles qui comptaient déjà un premier enfant. Ces mêmes données montrent que les pères qui se prévalent d’un congé parental subissent une perte de revenu de travail d’environ 3 % au cours de l’année de naissance de leur enfant par rapport aux pères qui ont eu un enfant avant l’instauration du RQAP. Heureusement, cette perte de revenu n’est pas observable dans les années subséquentes. Les mères, quant à elles, accusent une perte relative de revenu de plus de 6 % au cours de l’année de naissance de leur enfant. Toutefois, la perte est entièrement compensée par des gains relatifs d’environ 3 % au cours des cinq années suivantes. […] Nos résultats montrent par ailleurs que les mères qui ont donné naissance après l’instauration du RQAP, et dont le revenu se situait entre le 20e et le 70e percentile, ont des revenus supérieurs d’environ 2 % à celles qui ont donné naissance tout juste avant son instauration. Ce résultat confirme que les mères qui ont bénéficié du RQAP gagnent légèrement plus et montre aussi que ces gains profitent à la majorité des mères.» (p. 45)