Mandat d’initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale : rapport intérimaire

Mandat d’initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale : rapport intérimaire

Mandat d’initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale : rapport intérimaire

Mandat d’initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale : rapport intérimaires

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Référence bibliographique [20017]

Morin, Mélissa. 2016. Mandat d’initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale : rapport intérimaire. Québec: Gouvernement du Québec, Assemblée nationale Québec, Commission des relations avec les citoyens.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Depuis l’adoption de son mandat d’initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale en mai 2015, les membres de la Commission ont accompli plusieurs étapes du plan de travail qu’ils s’étaient fixé. Le présent rapport intérimaire permet aux parlementaires de faire un bilan complet des travaux menés jusqu’ici, de cerner les différents défis en matière de violence familiale et sexuelle dans les communautés ainsi que de présenter les pistes de solution formulées par les Autochtones eux-mêmes.» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce rapport repose sur des rencontres avec des responsables d’organisations autochtones et des intervenants de divers organismes.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les constats intérimaires portent sur les défis auxquels font face les femmes autochtones. Il est question de violence familiale, de pénurie d’habitation, de justice et de défis en matière de santé et de services sociaux. Concernant la violence familiale, «[l]es intervenants rencontrés ont souligné que la violence familiale est un phénomène très présent dans les communautés autochtones. Deux types de facteurs de risque semblent exacerber cette violence, soit les conditions socioéconomiques […] et les effets intergénérationnels de la violence et des traumatismes vécus par les Autochtones, notamment dans les pensionnats. […] Par ailleurs, les victimes autochtones de violence familiale et d’agression sexuelle rencontrent plusieurs obstacles lorsqu’elles tentent de mettre fin au cycle de la violence. D’une part, les problématiques de violence et surtout d’agression sexuelle sont encore souvent des notions taboues dans plusieurs communautés. D’autre part, le fait que les collectivités autochtones sont souvent de petite taille multiplie les difficultés pour une femme souhaitant dénoncer son agresseur: l’anonymat et la confidentialité sont parfois impossibles à conserver, les personnes-ressources peuvent se retrouver en situation de conflit d’intérêts, car elles connaissent personnellement l’agresseur, la victime n’est pas séparée de son agresseur et peut craindre des représailles, etc. En outre, plusieurs femmes hésitent à dénoncer la violence vécue, car elles redoutent de mettre en péril la cohésion de la famille et de la communauté.» (p. 12)