L’adoption québécoise : une oscillation perpétuelle entre la continuité et la rupture

L’adoption québécoise : une oscillation perpétuelle entre la continuité et la rupture

L’adoption québécoise : une oscillation perpétuelle entre la continuité et la rupture

L’adoption québécoise : une oscillation perpétuelle entre la continuité et la ruptures

| Ajouter

Référence bibliographique [20006]

Lavallée, Carmen. 2015. «L’adoption québécoise : une oscillation perpétuelle entre la continuité et la rupture». Dans La personne humaine, entre autonomie et vulnérabilité. Mélanges en l’honneur d’Édith Deleury , sous la dir. de Christelle Landheer-Cieslak et Langevin, Louise, p. 331-364. Montréal: Éditions Yvon Blais.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cet article vise […] à démontrer qu’au fil des ans, et contrairement à une idée largement répandue, l’adoption québécoise a toujours oscillé entre la continuité avec la famille d’origine et la rupture avec celle-ci.» (p. 333)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’auteure montre que, «[d]ans un premier temps, l’adoption légale a fait son apparition afin de donner une filiation légitime aux enfants nés hors mariage. À cette époque, l’adoption ne pouvait pas être qualifiée de plénière, tel qu’on l’entend aujourd’hui. En effet, l’adoption entraînait une intégration imparfaite de l’enfant dans sa famille adoptive et une coupure partielle avec la famille d’origine. Dans un deuxième temps, l’adoption s’est affirmée en tant que mécanisme de protection de l’enfant. L’intégration de l’enfant dans sa famille adoptive est alors complète, ce qui en fait une adoption plénière. Toutefois, la loi n’est pas claire concernant la coupure ou le maintien du lien de filiation d’origine. […] Dans un troisième temps, la fin de la différence de traitement entre les enfants légitimes et les enfants illégitimes va entrainer l’uniformisation des effets de l’adoption à l’égard de tous les enfants peu importe leur histoire familiale. Du même souffle, la possibilité de retrouvailles entre les adoptés et leurs parents d’origine est organisée. Finalement, des changements importants dans le profil des enfants adoptables nécessitent une nouvelle réforme. Dans ce contexte, plusieurs voix se font entendre afin que des alternatives au seul modèle d’adoption plénière soient prévues.» (p. 333)