La violence subie dans les relations amoureuses des filles à l’adolescence et au début de l’âge adulte : style de vie à risque et contextes associés

La violence subie dans les relations amoureuses des filles à l’adolescence et au début de l’âge adulte : style de vie à risque et contextes associés

La violence subie dans les relations amoureuses des filles à l’adolescence et au début de l’âge adulte : style de vie à risque et contextes associés

La violence subie dans les relations amoureuses des filles à l’adolescence et au début de l’âge adulte : style de vie à risque et contextes associéss

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Référence bibliographique [2]

Vézina, Johanne. 2012. «La violence subie dans les relations amoureuses des filles à l’adolescence et au début de l’âge adulte : style de vie à risque et contextes associés». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif principal de cette thèse est d’examiner la contribution des problèmes de comportement et de l’association avec des pairs déviants, tout en considérant la supervision parentale, dans la prédiction de la victimisation dans les relations amoureuses des filles à l’adolescence, ainsi que des trajectoires de victimisation de l’adolescence au début de l’âge adulte.» (p. 15)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les participantes de l’étude ont été recrutées alors qu’elles étaient en maternelle dans le cadre d’un vaste projet de recherche longitudinal intitulé ’l’Étude longitudinale des enfants de maternelle au Québec (ÉLEMQ)’. Les participantes ont été suivies pendant plus de 15 ans et ont été interrogées à l’âge de 15 et 21 ans en lien avec leurs expériences de victimisation vécues dans les relations amoureuses.» (p. x)
Article 1 : 550 adolescentes
Article 2 : 430 adolescentes

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Article 1 : «Les résultats ont démontré que la relation entre l’association avec des pairs déviants et la violence subie dans les relations amoureuses pouvait effectivement être expliquée, du moins partiellement pour la violence psychologique et complètement pour la violence physique/sexuelle, par l’adoption chez les filles d’un style de vie à risque.» (x)
Article 2 : «Les résultats ont révélé que 18,4% des filles ont vécu de la violence psychologique et 14,3% de la violence physique/sexuelle exclusivement à l’adolescence, 26,4% de la violence psychologique et 12,6% de la violence physique/sexuelle exclusivement au début de l’âge adulte, et un nombre considérable de filles ont été revictimisées (violence psychologique = 9,4% et violence physique/sexuelle = 2,5%). Le deuxième objectif était d’examiner la contribution respective des problèmes de comportement dans l’enfance ainsi que l’adoption d’un style de vie à risque à l’adolescence pour prédire les patrons longitudinaux de victimisation. […] Les résultats ont indiqué, en considérant l’association avec des pairs déviants et la supervision parentale à l’adolescence, que les problèmes de comportement dans l’enfance ainsi que l’adoption d’un style de vie à risque à l’adolescence étaient associés à des probabilités plus élevées pour les filles d’être victimes de violence (psychologique et/ou physique/sexuelle) à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, ou encore d’être revictimisées.» (p. xi)