L’emploi des femmes judéo-marocaines à leur arrivée à Montréal (1956-1978)
L’emploi des femmes judéo-marocaines à leur arrivée à Montréal (1956-1978)
L’emploi des femmes judéo-marocaines à leur arrivée à Montréal (1956-1978)
L’emploi des femmes judéo-marocaines à leur arrivée à Montréal (1956-1978)s
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Référence bibliographique [19998]
Néméh-Nombré, Philippe. 2017. «L’emploi des femmes judéo-marocaines à leur arrivée à Montréal (1956-1978)». Dans Les Sépharades du Québec. Parcours d’exils nord-africains , sous la dir. de Yolande Cohen, p. 161-182. Montréal: Del Busso éditeur.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «L’intégration au marché du travail offre des exemples probants de la nécessité de porter un regard critique et genré sur les effets de cette migration [judéo-marocaine et sépharade à Montréal]: les statistiques indiquent une baisse marquée du taux d’emploi des femmes judéo-marocaines au moment de leur arrivée à Montréal entre 1956 et 1978. Sur la base d’histoires de vie, nous tenterons d’interpréter ce phénomène affectant particulièrement les femmes […].» (p. 161)
Questions/Hypothèses : Concernant le rôle des femmes dans la transmission culturelle et religieuse, l’auteur demande «[e]n quoi consiste [l]e rôle [des femmes] à l’intérieur du foyer ou de l’espace privé?» (p. 171)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur des entrevues réalisées avec des immigrants judéo-marocains et sépharades (nombre non spécifié) arrivés à Montréal entre 1956 et 1978.
Instruments : Guide d’entretien
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Si la migration peut avoir modifié les pratiques, les valeurs, les façons de faire et le respect des traditions, l’importance symbolique et la valorisation du rôle des femmes reposent sur des éléments correspondants: la cuisine et l’éducation des enfants apparaissent comme ayant la même valeur avant et après la migration.» (p. 171) Dans l’ensemble, «[d]es perceptions généralement négatives du travail des femmes à l’extérieur du foyer, ainsi qu’une valorisation du travail familial, ménager, religieux et culturel sont présentes dans les entretiens. […] L’analyse […] nous montre plus spécifiquement que le sujet est plusieurs fois abordé lorsque les personne interviewées présentent une échelle de priorités quant au travail, doublé d’une mise en opposition entre la famille et le travail rémunéré ou extérieur au foyer: la priorité, pour les femmes, serait le travail à la maison et auprès des enfants et conséquemment le travail à l’extérieur nuirait au bon fonctionnement de la famille. À cela s’ajoute une série de considérations dévalorisant le travail extérieur au foyer, justifié par la nécessité ou en fonction des critères admis sur le rôle des femmes.» (p. 174-175)