La fin de la situation de compromission selon le type de maltraitance subi et le placement de l’enfant

La fin de la situation de compromission selon le type de maltraitance subi et le placement de l’enfant

La fin de la situation de compromission selon le type de maltraitance subi et le placement de l’enfant

La fin de la situation de compromission selon le type de maltraitance subi et le placement de l’enfants

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Référence bibliographique [19962]

Sicotte, Roxanne, Letarte, Marie-Josée, Hélie, Sonia et Leclair Mallette, Isabelle-Ann. 2017. «La fin de la situation de compromission selon le type de maltraitance subi et le placement de l’enfant ». Défi jeunesse, vol. 23, no 3, p. 35-42.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]’étude comparera le délai dans lequel la fermeture du dossier des enfants est susceptible de survenir, selon qu’ils ont été victimes de négligence, de mauvais traitements psychologiques, d’abus physique ou sexuel et selon qu’ils ont vécu un placement ou non au cours de l’ensemble de leur prise en charge en PJ [protection de la jeunesse].» (p. 37)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de tous les enfants dont la situation a été prise en charge par la DPJ [direction de la protection de la jeunesse] pour négligence, mauvais traitements psychologiques, abus physique ou sexuel entre 2007 et 2013 et dont le parent a participé à au moins une séance du PEHP [programmes d’entraînement aux habiletés parentales] CAI [Ces années incroyables].» (p. 37) L’échantillon est constitué des dossiers de 298 enfants.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats démontrent effectivement que, chez des participants à ce PEHP, indépendamment de l’âge et du genre de l’enfant, des différences sont observées quant au délai dans lequel la situation de compromission se résorbe, et ce, en fonction du type de maltraitance et du placement de l’enfant. D’abord, les résultats montrent que la situation de compromission est susceptible de se terminer plus rapidement chez les enfants qui ont subi de l’abus physique ou sexuel que chez ceux qui ont été victimes de négligence.» (p. 39) «Ensuite, parmi les enfants dont les parents ont participé à CAI, la situation de compromission se résorbe plus rapidement chez les enfants qui sont demeurés dans leur milieu naturel pendant toute la période d’observation que chez ceux qui ont vécu un placement pendant leur prise en charge en PJ. […] En définitive, les familles où sévit la négligence, de même que celles qui ont perdu la garde de l’enfant, sont plus vulnérables.» (p. 40)