Opinions de la population québécoise à l’égard de la séparation parentale
Opinions de la population québécoise à l’égard de la séparation parentale
Opinions de la population québécoise à l’égard de la séparation parentale
Opinions de la population québécoise à l’égard de la séparation parentales
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Référence bibliographique [19958]
Saint-Jacques, Marie-Christine, Godbout, Elisabeth et Ivers, Hans. 2016. «Opinions de la population québécoise à l’égard de la séparation parentale ». Cahiers québécois de démographie, vol. 45, no 2, p. 247-267.
Intentions : «[L]e premier objectif de cet article est de décrire l’opinion des Québécois à propos de la séparation et de ses conséquences. […] Un deuxième objectif est d’examiner le caractère homogène ou non de l’opinion et, le cas échéant, de dégager des profils d’opinion au sein de la population québécoise ainsi que les caractéristiques sociodémographiques associées aux différents points de vue exprimés.» (p. 249)
Questions/Hypothèses : «Face aux profonds changements sociodémographiques qu’a connus la famille, comment les Québécoises et les Québécois perçoivent-ils la séparation des parents et ses conséquences sur l’adaptation des enfants?» (p. 247)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données sur lesquelles s’appuie l’étude de l’opinion des Québécois et des Québécoises à propos des questions entourant la séparation des parents sont tirées d’un sondage en ligne réalise en 2013 par la firme Leger, lequel visait à rejoindre un échantillon représentatif de la population adulte du Québec.» (p. 251) En tout, 1202 personnes ont répondu au sondage (58,3% hommes).
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats montrent que si la famille ‘traditionnelle’ demeure valorisée et la séparation déplorée par la majorité, la séparation apparaît comme une solution acceptable à une vie de couple malheureuse. Des analyses de regroupement mettent au jour cinq profils d’opinions distincts dont deux sont particulièrement en opposition, soit les modernistes et les traditionalistes. L’interprétation de ces profils montre que si certains Québécois considèrent qu’une séparation est une solution préférable à une union malheureuse, ce constat ne fait pas l’unanimité. Les différences sociodémographiques relevées en comparant ces regroupements fournissent certaines pistes explicatives de la diversité des postures.» (p. 247) Les auteurs concluent que, «les résultats obtenus dans ce sondage révèlent une dissonance entre le vécu familial des Québécois et leur opinion. En réalité, alors que la famille traditionnelle est de moins en moins la structure familiale dominante […], les Québécois voient beaucoup plus positivement les familles traditionnelles que les autres structures familiales. Ceci laisse donc supposer que les idéaux ou le discours ne rejoignent pas les réalités individuelles et familiales. Pour le moment, les conséquences de ce décalage sont mal connues. Toutefois, nous savons que les représentations négatives de la séparation tendent à affecter négativement les familles qui vivent cette transition.» (p. 264)