L’éthique de la reconnaissance comme posture d’intervention pour travailler avec les jeunes trans

L’éthique de la reconnaissance comme posture d’intervention pour travailler avec les jeunes trans

L’éthique de la reconnaissance comme posture d’intervention pour travailler avec les jeunes trans

L’éthique de la reconnaissance comme posture d’intervention pour travailler avec les jeunes transs

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Référence bibliographique [19948]

Pullen Sansfaçon, Annie et Bellot, Céline. 2016. «L’éthique de la reconnaissance comme posture d’intervention pour travailler avec les jeunes trans ». Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 28, no 2, p. 38-53.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans cet article, nous proposons d’explorer, sous l’angle de l’éthique de la reconnaissance (Honneth, 2000), les expériences des jeunes trans, et les enjeux auxquels cette population fait face actuellement.» (p. 41)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La question de l’invisibilisation et de l’inexistence est particulièrement parlante lorsqu’on s’intéresse à la question des jeunes trans. En effet, si l’identité d’une personne est dépendante de la reconnaissance intersubjective, c’est à dire, la reconnaissance par l’Autre, force est de constater que les personnes trans, de manière générale, mais encore plus particulièrement les jeunes, sont aux prises avec un déni d’existence majeur en raison de la puissance de la normativité du genre dans nos sociétés contemporaines. […] Ainsi, loin de se construire à travers des relations intersubjectives de reconnaissance de ce que je suis, les jeunes trans vivent le plus souvent des relations affectives qui leur imposent une identité assignée. […] Ainsi, […] les recherches révèlent que les jeunes trans qui vivent dans une famille qui soutient leur enfant dans son identité de genre sont en bien meilleure santé physique et mentale […]. En effet, le soutien des parents est essentiel à la santé et au bienêtre des jeunes de genre variant ou LGBTTQ […] et ceux qui sont soutenus par leurs parents ont un taux de suicide, d’automutilation et de dépression moindre que les jeunes n’ayant pas ce soutien […]. Cela dit, toutes les familles n’acceptent pas de soutenir leur jeune trans. En effet, la vaste majorité des enfants trans demeurent invisibles […], parce que leur expression de genre est annihilée par la pression parentale et sociale de se conformer aux normes de genre […].» (p. 43-44)