Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréal

Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréal

Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréal

Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréals

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Référence bibliographique [19912]

Marois, Guillaume, Lord, Sébastien et Bélanger, Alain. 2017. «Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréal ». Cahiers québécois de démographie, vol. 46, no 1, p. 129-156.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cet article est de mesurer et d’analyser la cohabitation résidentielle des personnes issues de l’immigration avec les communautés d’accueil francophone et anglophone.» (p. 129)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La population étudiée est sélectionnée dans l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et est constituée de la population vivant dans un ménage dont le principal soutien est soit lui-même né à l’étranger, soit a un parent né à l’étranger.» (p. 129)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


À la lumière de leurs recherches, les auteurs constatent que, «dans l’ensemble, aucune communauté n’est complètement isolée du groupe francophone ou du groupe anglophone. Pour toutes les communautés, tant les indicateurs d’interaction bruts que standardisés montrent qu’une proportion moyenne appréciable de francophones ou d’anglophones habitent les mêmes quartiers. […] Plus globalement, il est intéressant de noter que la deuxième génération issue d’un couple formé d’un parent natif et d’un parent immigrant favorise significativement et fortement l’interaction résidentielle avec la majorité francophone pour presque tous les groupes. Bon nombre de ces unions sont des unions formées au Québec. Il pourrait donc exister une corrélation entre la formation d’unions au Québec et l’intégration spatiale avec la majorité francophone. En outre, ces observations démontrent qu’il est nécessaire de décomposer les populations non seulement selon leur origine, mais aussi selon leurs caractéristiques socioéconomiques lorsque l’on cherche à déceler les différentes dynamiques résidentielles.» (p. 144-145)