L’anxiété des élèves en milieu scolaire telle que perçue par des enseignants du primaire
L’anxiété des élèves en milieu scolaire telle que perçue par des enseignants du primaire
L’anxiété des élèves en milieu scolaire telle que perçue par des enseignants du primaire
L’anxiété des élèves en milieu scolaire telle que perçue par des enseignants du primaires
|
Référence bibliographique [19881]
Lambert-Samson, Véronique et Beaumont, Claire. 2017. «L’anxiété des élèves en milieu scolaire telle que perçue par des enseignants du primaire ». Enfance en difficulté, vol. 5, p. 101-129.
Intentions : «Le but de la présente étude exploratoire est [...] d’identifier les connaissances des enseignants du primaire concernant l’anxiété des élèves (p. ex., causes, conséquences, manifestations), de décrire les interventions qu’ils disent pratiquer pour prévenir et faire diminuer l’anxiété, ainsi que d’identifier les sources de leurs connaissances théoriques et pratiques sur le sujet.» (p. 108)
Questions/Hypothèses : «Nous formulons l’hypothèse que si les enseignants développaient une meilleure connaissance théorique du processus qui s’active lorsqu’un élève fait face à une situation anxiogène […], ils arriveraient peut-être à agir de manière plus efficace.» (p. 114-115)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Douze enseignants provenant de six écoles primaires [de la région de Québec] ont participé à cette étude.» (p. 109)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Cette étude a relevé diverses lacunes concernant les connaissances théoriques et pratiques des enseignants pour intervenir face à l’anxiété des élèves. La formation initiale s’avère tout indiquée pour développer leurs connaissances théoriques (p. ex., modèle émotions-cognitions-comportements, déclencheurs, facteurs de risque personnels, familiaux et scolaires, etc.). L’apprentissage de méthodes d’intervention cognitivo-comportementales pourrait aussi aider les futurs enseignants à apaiser l’anxiété des élèves et prévenir les problèmes de comportement. Ils devront aussi apprendre à analyser les situations en tenant compte des aspects contextuels liés à l’école et à la famille, afin de s’habiliter à identifier les premiers signes d’anxiété pour éviter que les comportements se détériorent.» (p. 119) Les auteures notent que «[p]armi les facteurs de risque pouvant expliquer l’anxiété chez les enfants, les facteurs familiaux sont largement identifiés par les participants. [L]orsque des difficultés, principalement comportementales, surgissent à l’école, la communication école-famille peut être teintée de reproches réciproques, nuisant au regard réflexif que parents ou enseignants doivent avoir sur leurs pratiques destinées à aider l’enfant.» (p. 115)