Être bien attaché à la vie : sécurité routière dans les familles anicinabek
Être bien attaché à la vie : sécurité routière dans les familles anicinabek
Être bien attaché à la vie : sécurité routière dans les familles anicinabek
Être bien attaché à la vie : sécurité routière dans les familles anicinabeks
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Référence bibliographique [19855]
Grenier, Stéphane, Hamel-Charest, Laurence, McMurphy, Suzanne et Brent Angell, G. 2016. «Être bien attaché à la vie : sécurité routière dans les familles anicinabek ». Enfances, Familles, Générations, no 25.
Intentions : Les auteurs abordent la question de l’utilisation des sièges d’auto pour enfant par les parents dans les communautés autochtones anicinabek de Lac-Simon et Kitcisakik au Québec.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les deux études de cas sélectionnées (Lac-Simon et Kitcisakik) se sont déroulées en trois temps: une première phase quantitative avec la distribution d’un questionnaire, une deuxième phase qualitative consistant en la mise sur pied d’un programme d’intervention développé avec les membres des communautés et une troisième phase quantitative où le questionnaire de la phase initiale a été redistribué afin de savoir si les changements comportementaux étaient observables à la suite du programme d’intervention. Cette double approche (quantitative et qualitative) a été sélectionnée puisqu’elle nous permettait d’évaluer l’efficacité du programme d’intervention, mais aussi de construire une base de données offrant un portrait des habitudes de conduite des membres des communautés autochtones sélectionnées.» (paragr. 27)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse de contenu Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats ont «permis de souligner [que] ce n’est pas par manque d’intérêt pour la sécurité de leurs enfants que certains parents anicinabek, et plus largement autochtones, n’utilisent pas de siège d’auto ou utilisent des sièges non adéquats. Au contraire, la sécurité des jeunes dans les communautés anicinabek était une préoccupation importante et tous avaient à cœur d’améliorer cet aspect de leur environnement de vie. L’analyse des choix faits par les collaborateurs locaux dans le processus de création des programmes d’intervention a permis de mettre en lumière certains éléments, notamment que la jeunesse est une composante centrale des communautés de Lac-Simon et de Kitcisakik. Les jeunes anicinabek semblent être un moteur de changement amenant les plus âgés à acquérir des connaissances et à modifier certaines habitudes comportementales. Nous avons vu que les parents démontraient une volonté de mieux connaître les risques de blessures encourues lors de la conduite de véhicules motorisés et qu’ils voulaient développer des moyens pour les réduire, comme l’utilisation adéquate des sièges d’auto pour enfants. L’implication de la jeunesse ainsi que la mobilisation des rapports intergénérationnels au sein du processus visant la transformation sociale individuelle et collective en ce qui a trait à la sécurité routière ont été privilégiées par les communautés auxquelles nous nous sommes attardées.» (paragr. 46-47)