Les violences conjugales. Analyse des données québécoises de l’Enquête sociale générale de 2014
Les violences conjugales. Analyse des données québécoises de l’Enquête sociale générale de 2014
Les violences conjugales. Analyse des données québécoises de l’Enquête sociale générale de 2014
Les violences conjugales. Analyse des données québécoises de l’Enquête sociale générale de 2014s
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Référence bibliographique [19854]
Gravel, Marie-Andrée, Belleau, Luc et Flores, Jasline. 2017. «Les violences conjugales. Analyse des données québécoises de l’Enquête sociale générale de 2014 ». Données sociodémographiques en bref, vol. 21, no 3, p. 1-16.
Intentions : «Tout en poursuivant l’objectif d’enrichir la connaissance en matière de violence conjugale à l’échelle du Québec et de soutenir ainsi les efforts de prévention et d’intervention, la présente analyse tente de voir comment les données de l’Enquête sociale générale (ESG) […] de Statistique Canada permettent de mesurer le phénomène au Québec, et ce, à partir de la définition mise de l’avant par le gouvernement provincial dans sa politique gouvernementale.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les estimations présentées dans cet article sont tirées des données de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2014.» (p. 2)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«En somme, au Québec, si l’on considère les violences conjugales et les types de relations documentés par l’ESG, un peu plus de 12% de l’ensemble des personnes mariées ou en union libre, ayant été en couple ou en contact avec un ex-conjoint dans les cinq dernières années a subi au moins une forme de violence dans un contexte conjugal durant cette même période. On remarque également que la violence perpétrée par un ex-conjoint (40%), durant l’union ou après la séparation, est plus répandue que celle de la part du conjoint actuel (9,6%) ou d’un partenaire amoureux (8,6%). [L]a prévalence de la violence conjugale n’est pas significativement différente chez les femmes et chez les hommes lorsque l’on considère l’ensemble des types de relations et des formes de violence documentés (au moins une forme de violence). Par contre, [l’analyse] montre que les femmes sont plus fréquemment victimisées par un ex-conjoint […], durant ou après l’union, et par un partenaire amoureux […], tandis que les hommes sont proportionnellement plus nombreux que les femmes à subir de la violence alors qu’ils sont mariés ou en union de fait au moment de l’enquête […]. Mentionnons que les estimations obtenues, tout comme les constats qui en sont tirés, sont largement influencées par les formes de violence les plus fréquentes, particulièrement par la violence psychologique.» (p. 7)